jeudi 1 mai 2025

Le réalisme structural d’Ampère, une réponse critique à Kant

"André-Marie Ampère (1775-1836) n’a jamais rencontré Kant, n’a jamais correspondu avec lui et ne lisait pas l’allemand. En fait, il n’y a jamais eu de controverse Kant-Ampère comme il y en a eu une, par exemple, entre Kant et Constant autour de la question du mensonge. Si, pour qu’il y ait controverse, il faut que deux penseurs argumentent l’un contre l’autre, alors il faut noter que Kant n’a en effet jamais eu connaissance de la pensée d’Ampère ; et pour cause, c’est seulement en 1803-1804 qu’Ampère tente de rédiger un mémoire pour répondre à la question posée par l’Institut et ayant pour objet la décomposition de la pensée et la détermination des facultés humaines.

Le présent article défend alors la thèse qu’une controverse ne cesse de se faire avec le fantôme de Kant, à l’intérieur même de la pensée d’Ampère, car ce dernier est hanté par le risque d’un scepticisme associé à un idéalisme subjectif.

En parallèle avec ses recherches scientifiques en mathématiques, en physique ou encore en chimie, Ampère fut constamment attiré par la réflexion métaphysique. Cette attirance fut alors, selon nous, dynamisée par une volonté de fonder les sciences en garantissant la possibilité de la connaissance de la vérité par l’analyse des facultés de l’homme et de la genèse des idées."

"Retour particulièrement fréquent de la référence à Kant (et aux périls philosophiques qui lui sont associés), mais aussi de certains concepts qui sont empruntés à ce philosophe et qui finissent par être assimilés par la pensée d’Ampère bien que parfois profondément modifiés (au point que le lecteur familier du kantisme reconnaisse seulement avec peine leur origine et qu’il ait parfois l’impression que la substance du kantisme ait disparu)."

"Ampère possédait également une certaine renommée pour sa réflexion philosophique, au point d’être l’ami intime de Pierre Maine de Biran et d’avoir entretenu avec lui une correspondance philosophique particulièrement riche. C’est dans une lettre à son ami Jacques Roux-Bordier de 1814, qu’Ampère va même jusqu’à affirmer que la métaphysique est la « seule [science] vraiment importante »."

"Il possédait la traduction latine de Born de la Critique de la raison pure."

"Charles de Villers, Kinker, mais surtout Degérando (qui était un ami lyonnais d’Ampère) ont rédigé à l’époque des commentaires sur la philosophie allemande qu’Ampère a indubitablement lus. Les écrits de Mme de Staël (notamment De l’Allemagne) et certains mémoires ou écrits de membres de l’Académie de Berlin (en particulier les Mélanges de littérature et de philosophie d’Ancillon) lui étaient également familiers. De plus, Ampère fréquente assidûment, à partir de 1804-1805, les Idéologues, le Suisse Philippe-Albert Stapfer et il se lie d’amitié avec Maine de Biran. [...]

Maine de Biran et Ampère étaient fréquemment en relation avec le jeune Victor Cousin, avant que ce dernier ne parte en Allemagne en 1817."

"Il faut attribuer une place importante dans le réseau de diffusion du kantisme auprès d’Ampère à Simon de Planta, inspecteur de l’académie de Grenoble. Il a en effet écrit plusieurs longues lettres à Ampère dans lesquelles il retranscrit certains passages de Kant et de ses commentateurs (notamment Reinhold) et où il force Ampère à se confronter à des objections kantiennes [...]

Le prosélytisme kantien de Charles de Villers a pu prendre des formes assez radicales, voire injurieuses, à l’égard des penseurs français, et où, en réaction à cela, l’idéologie, menée par Destutt de Tracy, a pu sembler assez hostile à la philosophie kantienne."

"Ampère disqualifie le kantisme comme étant synonyme d’idéalisme pour affirmer la possibilité d’une connaissance nouménale. Cette connaissance nouménale est alors synonyme d’une « théorie des rapports » qui peut être interprétée comme un réalisme structural. En effet, la théorie physique pourrait, selon Ampère, faire connaître les rapports présents dans la réalité (i.e., entre les noumènes) à partir d’une enquête empirique sur les relations entre les phénomènes. Ainsi, déterminer les lois phénoménales de la nature par la méthode expérimentale, qui s’incarne notamment dans l’idéal de classification naturelle, reviendrait pour Ampère à connaître les rapports entre les choses elles-mêmes. Si la nature même des choses en soi nous reste, selon Ampère, étrangère, les rapports entre les choses en soi seraient bel et bien connaissables."

"Le fait de rendre subjectif le principe de causalité est un problème pour Ampère."

"La philosophie française du début du XIXe siècle était, il faut l’avouer, sourde à la problématique transcendantale qui est celle de Kant. Le kantisme était forcé de se placer sur le terrain lié au programme de l’idéologie. Ce programme était celui de l’enquête psychologique, c’est-à-dire l’étude de l’origine de nos idées et de nos connaissances s’inspirant d’une histoire de la philosophie dont les maîtres reconnus étaient surtout Bacon, Locke et Condillac. Le kantisme étant, par l’essence de son souci méthodologique, opposé à la perspective empirique qui étudie la genèse des idées, cela explique qu’il ait souvent été regardé comme une résurrection de l’innéisme à travers l’absence d’explication de l’origine des catégories."

"Dans le Mémoire sur la décomposition de la pensée, la référence à Kant participe de la rupture biranienne avec le sensualisme condillacien et l’idéologie [Maine de Biran 1804]. Biran part du programme empiriste de l’étude de la genèse de nos idées à partir des sensations, mais il rompt explicitement avec lui en montrant qu’il y a, dans la sensation, une dimension nécessairement liée à l’activité du sujet et irréductible à la passivité des sens. Toute la philosophie de Maine de Biran se centre alors sur ce couple activité/passivité en rejetant l’empirisme du côté de la passivité physiologique des sens. Bacon, Locke, Condillac, mais aussi Destutt de Tracy et Cabanis, sont critiqués pour avoir manqué ou minimisé la dimension proprement active du sujet qui s’exprime dans la sensation et le développement des facultés humaines.

Pour Biran, les sens et la physiologie restent impropres à expliquer l’origine de nos idées car il faut prendre en compte, dans la conscience, l’activité du sujet qui participe à cette création. L’activité de la conscience qui est d’abord celle de l’effort volontaire (l’expression d’un « je veux ») : voilà la clef de la genèse de nos idées pour Biran. C’est le sujet qui doit d’abord prendre conscience de son existence et de l’altérité du monde extérieur dans l’effort corporel lié à l’acte volontaire conscient et à la résistance extérieure qui lui est indissociablement corrélative ; c’est le sujet qui prend conscience de son identité dans la répétition et le souvenir des efforts volontaires ; c’est le sujet qui prend conscience d’être la cause des efforts qu’il produit ; c’est encore le sujet qui compare et juge des ressemblances ou dissemblances entre les efforts qu’il produit pour saisir les caractéristiques du monde extérieur. Dans le Mémoire sur la décomposition de la penséele biranisme devient une philosophie de l’activité subjective liée à la conscience.

Or quelques références à Kant sont présentes dans ce mémoire et il est possible de retenir ici un mérite qui est attribué à Kant : celui d’avoir montré que les formes et les catégories sont subjectives, que le temps et l’espace n’appartiennent pas au monde extérieur et que la notion de cause n’est pas non plus trouvée dans des objets indépendants du sujet [Maine de Biran 1804, 183]. Le défaut de Kant serait alors essentiellement de ne pas avoir montré comment les catégories apparaissent à partir de l’activité du sujet, de ne pas avoir compris que la notion de cause, si elle est bien subjective, s’enracine dans une genèse qui est liée à l’effort corporel que le sujet a conscience de réaliser contre une résistance sentie [...]

Ce détour par la philosophie de Biran, telle qu’elle apparaît en 1805, est important, car Ampère adoptera entièrement la thèse biranienne selon laquelle la connaissance s’enracine dans l’activité consciente du sujet. Or cette activité subjective implique une affinité avec le kantisme qu’Ampère va saisir et approfondir. À peine a-t-il lu le mémoire de Biran qu’il déclare à son ami Bredin :

C’est une métaphysique [celle de Biran] toute spirituelle comme celle de Kant, peut-être plus éloignée encore de tout ce qui tient au matérialisme."

"Là où Kant considère l’objet comme étant réglé sur le sujet, Ampère refuse cette « révolution copernicienne » en réaffirmant la nécessité pour l’objet d’être conçu indépendamment du sujet, même si nos idées trouvent un nécessaire point de départ dans notre subjectivité. À partir de 1810, Ampère ne cesse d’évoquer la nécessité de comprendre comment nos idées (comme par exemple celle de cause) sont « désubjectivées » [...]. Comme en témoigne l’usage que fait Ampère de la notion de forme, le point de départ de la connaissance est donc bien la subjectivité, mais Ampère souhaite ensuite échapper à cette subjectivité qui menace, selon lui, de détruire la possibilité d’une connaissance authentiquement objective. Il reste en ce sens particulièrement attaché à la définition classique de la vérité correspondance. Pour lui, est objectif ce qui ne dépend pas du sujet ; vouloir régler l’objet sur le sujet serait alors inacceptable et constituerait une tendance idéaliste attribuée à Kant."

"Ampère cherche alors à montrer qu’il est possible de désubjectiver nos idées. Cela veut dire deux choses pour Ampère : montrer que les formes n’enlisent pas l’homme dans l’expérience phénoménale et justifier que les catégories peuvent légitimement être utilisées pour connaître des objets extérieurs au sujet.

Ampère approfondit alors une lecture française de l’époque à propos de la notion de forme afin de la réinterpréter et d’éviter l’idéalisme associé au kantisme. Cette lecture était, par exemple, celle de Destutt de Tracy [...] : elle consiste à lire la notion de forme de manière physiologique.

Dès 1805, Ampère affirmait à Maine de Biran que l’idée d’espace était liée à l’« organisation étendue de l’œil »."

"Certes, nos représentations présupposent une coordination subjective qui est notamment spatiale ; cependant, Ampère affirme que cette coordination n’est possible que parce que l’idée d’espace n’est pas innée mais a une genèse. Cette genèse s’expliquerait par le caractère physiologiquement étendu de certains de nos sens et en particulier la vue et le toucher. Ce fait physiologique impliquerait la coordination spatiale de nos impressions. Par exemple, comme l’aveugle de naissance possède le toucher, cela expliquerait, selon Ampère, qu’il puisse avoir des représentations spatialement déterminées et donc une idée de l’étendue fondant la possibilité pour lui de développer des connaissances géométriques [Maine de Biran 2000, 321].

Cette lecture physiologique de la notion de forme permet, selon Ampère, d’éviter l’innéisme mais surtout de répondre à la conséquence idéaliste associée à Kant.

On sent bien qu’Ampère n’est pas prêt à abandonner l’idée d’une vérité correspondance. C’est pour cette raison qu’il défend l’opinion selon laquelle les lois découvertes par les scientifiques seraient entièrement objectives, c’est-à-dire qu’elles correspondraient aux rapports entretenus par les choses, telles qu’elles existent indépendamment de nous. Cependant, comment garantir que les rapports perçus entre les phénomènes correspondent aux rapports existants entre les noumènes ?"

"Pour pouvoir légitimement transporter les rapports perçus entre les phénomènes vers les noumènes, il fallait qu’Ampère puisse affirmer que ces rapports ne dépendaient en rien du sujet qui les perçoit et pour cela il réutilise d’abord la distinction classique [, introduite par Locke,] entre qualités premières et qualités secondes. « Désubjectiver » les phénomènes suppose pour Ampère de discriminer, au sein de nos représentations phénoménales, les rapports saisis par la pensée qui sont indépendants de notre complexion physiologique subjective (les « qualités premières »), des images qui en sont dépendantes (« les qualités secondes »).

Voilà un passage qui est sur ce point explicite :

Je vous prie de bien faire attention que ce n’est point moi qui ai imaginé que les idées de nombres, de formes, d’existence, de durée, etc., pouvaient comme celles de causalité, être affirmées des noumènes, en eux-mêmes et indépendamment de nous, tandis qu’à l’égard des idées sensibles, on ne pouvait les en affirmer sans absurdité, mais seulement leurs causes, causes qui ne ressemblent en rien à ces idées sensibles ou images. Cette opinion a été celle des Locke, des Malebranche, des Leibniz, elle a été l’origine de la distinction des qualités primaires, qui étaient dans les corps eux-mêmes (les nombres, formes, mouvements), et les qualités secondaires dont il n’y avait en eux que les causes inconnues (les modifications que nous en recevons). [Maine de Biran 2000, 223-224]

Les mathématiques permettent alors tout particulièrement de saisir les rapports exprimés par les qualités premières. Les lois physiques, saisies par les scientifiques, seraient, pour Ampère, l’expression mathématique de la structure de la réalité, c’est-à-dire des rapports nouménaux. De plus, la notion de cause peut être utilisée pour caractériser les noumènes au sens où il y a des choses, dont la nature nous est certes inconnue, mais dont nous savons qu’elles causent en nous les sensations dont nous avons conscience. Ainsi, s’il est absurde de supposer que la chose en soi possède une rougeur telle que celle que nous percevons –car l’idée générale de rouge dépend de la nature de nos organes – [...] nous savons que la chose en soi est la cause « inconnue » des modifications de notre sensibilité. L’écarlate est pour Ampère, la cause inconnue qui exprime la relation entre la chose en soi et la rougeur perçue. La rougeur est une image irrémédiablement subjective (car dépendante de la nature de nos organes), la chose en soi est inconnaissable dans sa nature, l’écarlate exprime le fait indéniable pour Ampère que la chose en soi cause en nous des modifications [...] Si la notion de cause est d’abord subjective, car liée à la conscience de l’effort volontaire, Ampère affirme ici qu’il est possible de transporter la notion de cause au sein du noumène, car nous faisons l’expérience que certaines de nos modifications ne dépendent pas de notre volonté et sont donc bien causées par quelque chose qui nous est extérieur."

"Ceci dit, la distinction entre qualités premières et qualités secondes doit selon Ampère être justifiée et ne doit donc pas constituer une pétition de principe. Cette justification, il la trouve dans l’étude physiologique qu’il a faite de la genèse de nos idées.

La quatrième leçon de philosophie, qu’Ampère a donnée à la faculté des lettres en 1819-1820, précise le fondement physiologique de cette justification :

Les rapports que nous percevons entre les phénomènes tels qu’ils nous apparaissent sont ordinairement les mêmes dans le monde réel, quoique nous n’en reconnaissions la cause qu’après coup. Ainsi, les sensations faites sur différents points de la rétine ont une analogie réelle avec l’étendue et la position respective des objets qui les causent en nous renvoyant la lumière. [...]

Pour Ampère, l’interprétation physiologique de la notion de forme permet de faire la différence entre une étendue nouménale (telle qu’elle existe indépendamment du sujet connaissant) et une « étendue phénoménique » (qui est celle de nos représentations) [Ampère 1843, 23]. En effet, l’étendue phénoménique résulterait de la constitution même de la rétine. Selon lui, ce serait parce que nos sens sont eux-mêmes étendus que nous aurions conscience de phénomènes étendus. L’étendue rétinienne serait donc l’intermédiaire entre les noumènes et les phénomènes.

Elle serait plus précisément la source d’une « analogie réelle » entre phénomènes et noumènes. De manière sous-jacente, Ampère utilise donc un argument mathématique et physique puisqu’il voit dans la constitution de la rétine une sorte de prisme qui renvoie les rayons lumineux en conservant les rapports présents dans la réalité. C’est en tout cas le sens étymologique du terme « analogie ». Finalement, la rétine semble considérée comme la source d’un isomorphisme entre l’espace réel et l’espace phénoménique.

Nos sens impliqueraient par conséquent, selon Ampère, une dimension contingente (correspondant aux qualités secondes) et une autre nécessaire (qui renverrait aux qualités premières). La structure même de nos sens serait nécessairement liée à la juxtaposition et à la succession ; mais une juxtaposition et une succession telles qu’elles correspondraient aux rapports présents dans la réalité. Cela conduirait par exemple tout homme à pouvoir abstraire de ses sensations, quelles qu’elles soient, l’idée de nombre :

De quelque manière que nous fussions organisés relativement à nos modes de sensations, quand nous verrions le rouge blanc, ou le jaune noir, quand une odeur nous affecterait comme un son nous affecte actuellement, il suffirait que nous puissions avoir plusieurs sensations, ou images, ou modifications quelconques présentes à la fois pour acquérir des notions de nombre identiques à celles que nous avons. [...]

La structure de nos sens déterminerait donc nos sensations subjectives de telle manière que nous puissions nécessairement abstraire des phénomènes des notions indépendantes de notre subjectivité. Ampère tente donc d’enraciner sa théorie des rapports dans la distinction entre des « modes de sensations » contingents et des « modes de coordinations » (les formes) nécessaires. Ces formes, en étant interprétées physiologiquement, ne sont pas des idées innées, mais deviennent des conditions de possibilité pour structurer nos idées de sorte qu’une analogie de rapports entre elles et les objets extérieurs soit certaine.

La connaissance nouménale, interdite par Kant, serait donc, pour Ampère, une connaissance des qualités premières. Car ce sont bien ces qualités premières (relations de grandeurs, de formes, de positions par exemples) qui sont quantitativement déterminables et qui permettent donc de déterminer mathématiquement des lois qui expriment des rapports constants entre les phénomènes. De là, Ampère en conclut que ces lois phénoménales qui manifestent des rapports constants peuvent également être transportées vers les noumènes eux-mêmes."

"Si les mathématiques n’ont qu’une portée subjective, comment expliquer la fécondité prédictive de la physique mathématique ?

Si rien ne soutient la constance des rapports affirmés par les sciences, cette constance peut n’être qu’illusoire et cesser d’un instant à l’autre pour céder la place à un chaos indescriptible.

Pour Ampère, les rapports entre les phénomènes sont causés par les rapports entre les noumènes et il y a ici une parfaite analogie. En éliminant l’idée d’une harmonie préétablie, la stabilité des rapports présents dans les phénomènes ne peut qu’être causée par la stabilité des rapports entre les noumènes. Avec l’idéalisme, affirmer que les rapports cernés dans les phénomènes ne répondent pas à des rapports nouménaux impliquerait d’ôter toute raison d’être à la stabilité des rapports phénoménaux. Or chaque jour, les prédictions de la science continuent à être vérifiées et cela augmenterait donc, selon Ampère, la probabilité que les rapports phénoménaux, saisis par la science, reposent bel et bien sur des rapports nouménaux. Cette stabilité, expérimentalement constatée au sein des phénomènes, serait donc inexplicable et improbable dans l’hypothèse idéaliste."

-Charles Braverman, "Ampère et le fantôme de Kant : histoire d’une controverse sur la portée ontologique de nos connaissances‪", Philosophia Scientiæ, 20-1(1), 2016, 11-31.

1 commentaire:

  1. Parmi ceux qui ont contribué à populariser la philosophie de Kant en France, il faudrait aussi citer Jules Barni, qui l’a traduit et qui a écrit des essais à son sujet. Quant à la volonté de passer du monde des phénomènes à celui des noumènes, c’est peut-être intéressant, mais cela va complètement à l’encontre de tout ce qu’a pu écrire Kant…

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