lundi 29 décembre 2025

La contingence comme schème interprétatif et l’épistémologie historique

« Le sens commun parle de hasard et admet sa signification. Plus averti, le savant le met au compte de notre ignorance, imposant, explicitement ou non, au moindre événement d'être expliqué par une loi. C'est peut-être le sens commun qui a raison ; le hasard serait alors une notion positive, au moins dans l'un de ses constituants.

Considérons un événement très explicable : par exemple la mort de Charles IX par consomption tuberculeuse ; nous possédons en effet la copie du procès- verbal d'autopsie de ce prince ; et nous ne doutons ni de la bonne foi de ses rédacteurs, ni de la faculté d'observation des médecins. Implicitement ou non, nous raisonnons de la façon suivante :

Tels symptômes prouvent la mort par consomption tuberculeuse.

Le cadavre de Charles IX présentait ces symptômes.

Donc Charles IX est mort tuberculeux.

La majeure est une loi, universelle, c'est-à-dire indépendante (en tant que telle) de tous les événements où l'on peut vérifier sa vérité (Nous ne recherchons pas ici comment on obtient une telle loi).

La conclusion est l'événement expliqué : ce n'est pas par hasard que Charles IX... puisque, etc.

Mais pour passer de la loi à l'événement expliqué, il faut poser la mineure : Charles IX présentait ces symptômes. Nous dirons alors que ces symptômes (ou mieux, l'état du corps qu'ils révèlent) sont causes de la mort de Charles IX ; non point directement, mais par l'intermédiaire de la loi scientifique, qui, explicitée ou non, constitue la majeure.

Il n'y a point d'exception à cela. Même quand on croit s'attarder à découvrir à l'intérieur d'un seul événement, sans cet intermédiaire scientifique (le fait ou la loi), une cause et un effet (par exemple la chute d'une pierre et la blessure qu'elle provoque), c'est qu'en réalité on a pensé en cet événement, prétendu unique, deux événement différents : la chute et la blessure.

Et si l'on prétend que l'une est cause de l'autre, c'est qu'on introduit subrepticement entre eux la certitude d'une loi. On fera la même analyse du concept d'évolution. Ou bien on considère cette évolution d'un seul bloc, et ce n'est qu'un événement ; ou bien on le divise, en ajoutant la prétention que l'antérieur y est cause de l'ultérieur : c'est qu'entre la pensée de celui-là et la pensée de celui-ci, on a introduit la notion de loi : cet ultérieur suit nécessairement cet antérieur ; nécessairement, c'est-à-dire toutes les fois que se rencontre l'antérieur ; entendons d'ailleurs que ce toutes les fois manifeste la nécessité causale sans la créer.

Mais alors remarquez que la mineure de ce syllogisme explicatif constitue un événement non expliqué ; nous dirons alors qu'il est dû au hasard. De même la présence de l'homme à tel endroit de la rue, au moment où une tuile vient y tomber : la loi biologique exige que la mort de l'homme suive une telle rencontre ; or cette rencontre s'est produite (mineure inexpliquée) ; donc, etc..

[Glose 1 : Il s’agit ici du hasard au sens d’Augustin Cournot : la rencontre de deux séries causales dont aucune n’explique l’autre. Le mouvement volontaire de l’homme et le mouvement involontaire de la tuile sont explicables. La rencontre en elle-même n’est pas explicable.]

Vous direz : cet événement (Charles IX tuberculeux) n'est pas inexplicable : sa vie personnelle, ses débauches, ses chasses, la dégénérescence des Valois, etc.

Il est facile de se persuader alors que la difficulté est reculée, non résolue, car cette explication suppose un nouveau syllogisme analogue au précédent : une majeure, loi scientifique ; une mineure, événement non expliqué, une conclusion, l'événement expliqué : Un tempérament dégénéré uni à une vie trop active provoque la tuberculose ; or Charles IX...; donc...

Il y a ainsi dans la notion de cause deux éléments :

a) Une loi qui manifeste la causalité, qui explique l'effet en le liant à un autre événement.

b) Cet événement lui-même, qui fixe cette causalité à telle date ; en tant qu'il joue ce rôle, il est inexplicable. Cette analyse peut être d'ailleurs reproduite à propos de toute liaison d'événements, qu'ils soient successifs ou simultanés.

Toute vieille planète est habitée.

Mars est une vieille planète inexpliquée.

Mars est habitée.

La loi peut être fausse ; c'est au savant ou à l'historien à le savoir ; la causalité qu'elle exprime est, en tant que causalité, une notion rationnelle qui n'a rien à perdre ou à gagner aux succès ou aux échecs provisoires de la science expérimentale. Nous analysons ici un mouvement d'esprit, et non une méthode appropriée à telle ou telle discipline de recherches. A ce compte, il y aura toujours au moins un événement inexplicable ; au vrai, le monde lui-même, dans l'unicité de son ensemble, est bien tel. Mais il est inutile d'introduire ici cette notion confuse du tout et du monde. La contingence appartient déjà à l'événement. Analysons la nature de l'événement.

L'histoire qui, dans son sens large, est l'ensemble des événements de toute nature, peut donc être considérée de deux biais :

[Comme l’a fait remarquer Lucian Blaga, cette définition « large » de l’histoire -l’histoire « naturelle »- est un abus de langage, car elle identifie l’histoire et l’existence. Une chose existante est temporelle, elle a une durée ; cependant l’histoire -au sens de l’objet de la science historique- ne porte pas sur l’ensemble des choses existantes, mais sur les faits du passé humain.]

a) En tant que l'événement reste inexpliqué ; et il y a toujours au moins un événement dont la présence doive être subie sans explication ; donc tous peuvent l'être ;

b) En tant qu'il est effet d'un autre événement (ou lié à lui dans le moment) par l'intermédiaire d'une loi. Dans ce cas, il est présenté ou présentable comme la conclusion d'un syllogisme dont la majeure est fournie par la loi et la mineure par la présence inexpliquée d'un autre événement qui fixe cette loi.

Les Historiens qui reconstituent le passé ou qui essaient de prévoir passent constamment d'un point de vue à l'autre. Le document qu'ils utilisent fournit la mineure inexpliquée ; toutes les sciences offrent leurs lois (dont ils n'ont intérêt à se servir que si elles sont certaines ; mais peu nous importe ici). Ainsi la biologie pour la mort de Charles IX.

L'Histoire n'est donc pas une science, mais elle a besoin de toutes les sciences pour ressusciter le passé.

[Elle n’est pas une science si on accepte la thèse classique, aristotélicienne, qu’il n’y a de science que du nécessaire. Le raisonnement historique implique effectivement des événements et l’événement, en tant que rencontre de chaînes causales, est un hasard, il n’est pas logiquement nécessaire. Descartes n’admettait pas non plus l’histoire parmi les sciences. On peut contester ce critère de définition des sciences].

D'ailleurs les historiens ont plus ou moins de flair et de tact, plus ou moins de bonheur dans leur divination pour savoir quelle loi il faut appliquer à tel document : c'est en ce sens que l'Histoire, qui en elle-même est simple technique, devient un art. A la limite, et dans l'esprit même de l'historien, il est possible que la loi ne se formule pas très explicitement et la divination de l'artiste portera aussi bien sur le choix rapide, subit, de la loi convenable (surtout si c'est une loi psychologique) que sur l'application de cette loi à l'événement de départ, application et choix ne se séparant point ici, sinon logiquement; mais que ce soit divination, prescience ou simple flair, notre analyse vaut autant.

Si nous considérons dans leur pureté ces deux aspects opposés de l'Histoire, nous mettrons facilement en évidence les remarques suivantes :

L'événement en tant qu'il est inexpliqué est isolé, séparé de tous les autres événements. Quand on le divise, soit dans le temps, soit dans l'espace, ce sont plusieurs événements, et il faut dire à propos de chacun d'eux ce qu'on eût dit du premier. Ainsi l'événement qu'on appelle une bataille peut se diviser en une multitude d'autres événements qu'on appelle ses épisodes (placés dans le temps ou dans l'espace) ; et chaque épisode est, en tant qu'événement, aussi complet que la bataille elle-même. Ce qui prouve que la notion d'événement n'est pas sensible : l'événement est indivisible ; ou encore : la division d'un événement en d'autres événements est entièrement arbitraire.

Ce caractère correspond à son unicité (Il n'y a pas lieu de démontrer cette correspondance de l'unicité et de l'indivisibilité). L'événement est unique, c'est-à-dire qu'il ne se reproduit pas. C'est cette unicité qui permet de le dater, brutalement, sans explication : II y eut un coup d'État le 2 décembre 1851.

Cette unicité n'est point sensible. La bataille de Wagram eut lieu le 6 juillet 1809. A supposer qu'elle se renouvelle, ce sera la seconde bataille de Wagram. Si vous admettez un retour des phénomènes, une manière de cycle où le monde repasserait par les mêmes phases, vous serez bien obligé de distinguer dans l'ensemble du monde deux événements identiques par la matière sensible, mais différents par leur forme, c'est-à-dire par la date.

Cette unicité est rationnelle, et fondement de la contingence et du hasard. C'est elle qui donne un sens positif à l'inexplicabilité de l'événement. Elle est a priori. La date elle-même n'est qu'un moyen sensible de manifester cette apriorité. Ce n'est pas parce qu'un événement est daté qu'il est unique, c'est parce qu'il est unique qu'il est susceptible d'être daté. A preuve la possibilité de considérer comme deux événements un ensemble de phénomènes qui portent une seule date : la mort de Kleber au Caire, celle de Desaix à Marengo, le 14 juin 1800. La division dans l'espace est arbitraire, mais il n'y a qu'un temps, et à « chaque » moment du temps, un seul moment. […]

La date de l'événement en tant qu'il est expliqué n'est pas de même nature, n'a pas la même origine que la date de l'événement non expliqué. En effet, elle dépend, en plus, de l'intervalle de temps qui entre dans la formule, l'énoncé de la loi. Par exemple : Les œufs de poule éclosent après 21 jours.

ou : La terre tourne autour du soleil en 365 jours ;

ou : La durée normale du mandat présidentiel en France est de 7 ans.

Dès lors, la date de l'éclosion des œufs dépend, en tant qu'elle est expliquée, prévue, de la date où l'on met des œufs à couver (le 4 avril) et des 21 jours exigés par la loi. Et ainsi l'éclosion du 25 avril existe d'un biais, comme un événement isolé (tout comme la mise à couver le 4) et de l'autre comme événement expliqué, suivant le mécanisme syllogistique démontré plus haut.

Cet intervalle de temps compris dans la formule même de la loi fait jouer au temps un rôle tout différent de celui qu'il joue comme support de dates, et qui s'exprime comme on a vu, par l'unicité singulière des différents moments et instants. La liaison de cette durée et du phénomène sensible qui s'y accomplit pose un autre problème. Nous n'en dirons donc rien.

Ce qui pourrait empêcher de considérer comme rationnelle cette unicité de l'événement, fondement de la contingence, c'est qu'il semble que le caractère rationnel d'un événement soit déjà entièrement épuisé par la loi qui en permet la prévision et l'explication, dans la mesure où prévoir c'est expliquer. On sait de reste que, lorsqu'on veut pousser plus loin l'explication, on ne se contente plus de la simple prévision, et l'on exige la substitution aux concepts ordinaires, de concepts mathématiques, qui apparaissent, comme on dit, plus « rationnels » que les autres : substituer à la chose-lumière soit l'imagination des vibrations, soit les équations qui déterminent le dynamisme d'un champ électro-magnétique, c'est ainsi « rationaliser » le phénomène.

D'où la tentation de rejeter sur le sensible, sur l’ignorance, sur la seule matière de l'expérience, le principal de la contingence, et d'en nier la valeur et la signification objectives.

Résistons à cette tentation et ne confondons pas idéalisme et rationalisme. L'idée, en tant qu'essence, soutient la loi qui explique ; mais si le mot rationnel a un sens et s'il désigne un élément de connaissance dont l'origine ne puisse être ramenée à la sensation, il faut bien que l'unicité inexplicable de l'événement soit rationnelle, car ce n'est point la multitude infinie des détails qui nous oblige à le dater d'une seule façon. Nous avons donc affaire ici à un autre rôle de la raison que celui de support des lois.

Contre-épreuve : si la nécessité manifeste, d'une manière générale, l'intervention du rationnel dans les phénomènes, nous devons en rencontrer de deux sortes : l'une qui a trait à l'événement non expliqué ; l'autre à l'événement expliqué. C'est bien ce qui se passe : la première est la fatalité ; la seconde le déterminisme. Un événement déterminé est inéluctable, mais par l'intermédiaire d'une loi et d'un autre événement déjà acquis ; d'où le caractère hypothétique de toute détermination d'événement : si je lâche cette pierre, elle tombera, car...

L'intervention devient ainsi possible d'une volonté libre, capable de laisser en suspens la virtualité de la loi, ou de la fixer à tel ou tel événement. Ce passage de la loi à l'événement voulu est un des fondements métaphysiques les plus indiscutables du sentiment immédiat de notre liberté. Il ne résout en rien d'ailleurs le problème de la liberté pratique qui est différent.

Au contraire l'événement fatal est inéluctable non parce qu'il est en dehors de toute explication, mais parce que son unicité absolue s'impose a priori à notre connaissance. Contingence et fatalité, voilà précisément deux manières de considérer le même principe rationnel : tout événement peut être considéré comme unique et isolé. Alors on dit, ou bien : c'était écrit ; ou bien : voilà ce qui est arrivé, avec l'arrière-pensée : pourquoi cela et non autre chose soutenue et nourrie par la certitude de l'isolement.

En pratique, il se mêle toujours un peu de déterminisme (appel des lois) dans toute attitude fataliste ; mais nous considérons ici les positions extrêmes.

Tout événement peut donc être considéré sous le biais du fatalisme, et sous le biais du déterminisme ; mais ceci moins facilement ; car ce qui s'offre et s'impose à notre connaissance, c'est l'événement et non la loi. Voilà une tumeur cancéreuse : c'est un événement fatal. Comment l'expliquer ? Nous ignorons la cause, et cependant nous sommes sûrs qu'il y en a une au moins.

Au vrai, la recherche des lois exige le fonctionnement d'un mécanisme (la méthode expérimentale) dont le déclanchement dépend entièrement de l'initiative du chercheur : c'est dire que les hommes sont plus ou moins savants, plus ou moins aptes à faire passer un événement fatal au rang d'événement expliqué, déterminé, c'est-à-dire prévisible dans tous ses détails. Dès lors, la notion de hasard est un compromis entre deux certitudes :

a)    Une certitude positive ; parce qu'elle est rationnelle (a priori) : il y a des événements ; ou : le monde existe, le voilà, sans explication préalable.

b)    Il est possible que nous ignorions l’explication causale de ces événements, mais nous éprouvons quand même le besoin de les expliquer ou au moins de faire admettre leur réalité, sans paraître passer par le moyen d'une loi quelconque : le hasard a voulu que... la fatalité s'en est mêlée.

La négation du hasard ne peut porter que sur le second élément, et cela de deux manières qui, d'ailleurs, ne sont pas contradictoires.

a) Par la connaissance de la loi dans son contenu, sa formule.

b) Par l'affirmation a priori de son existence, quand nous ne connaissons pas cette formule. C'est cette affirmation a priori qui nous permet d'opposer à l'unicité fatale de l'événement la certitude d'un ordre, quel qu'il soit, dans l'univers ; et c'est elle qui pousse le savant à chercher cette loi.

Mais il reste impossible de nier cette unicité, noyau rationnel du hasard.

La contingence n'est donc pas dans les lois de la nature ; elle est dans la connaissance que nous en avons, et dans l'application qui en est faite pour fixer leur virtualité.

[L’auteur semble s’opposer à Émile Boutroux, dont la thèse de 1874 s’intitulait précisément De la contingence des lois de la nature.]

D'ailleurs cette connaissance et cette application dépendent de l’état actuel des sciences ; expression qui à son tour fait bien connaître, d'une part le caractère contingent de notre ignorance, et d'autre part la possibilité de l'expliquer, comme tous les événements, par des lois (par exemple des lois sociologiques). La sociologie joue donc, en face du fatalisme et du déterminisme, le même rôle que toutes les sciences ; c'est dire qu'elle est aussi incapable d'expliquer le rôle rationnel de ces deux notions.

On voit en quoi la théorie de Cournot est forte et faible ; faible parce qu'elle laisserait croire que hasard et légalité se partagent le monde.

Faible encore parce que la notion de série causale temporelle est déjà un compromis, et qu'une cause n'est cause de son effet dans le temps que par l'intermédiaire d'une loi universelle ; et qu'ainsi il y a déjà du hasard dans la réalité de chacun des événements de cette série.

Faible enfin parce qu'elle est obligée de restreindre l'indépendance des séries causales à n'être qu'une indépendance relative, et non absolue; car il n'y a, a priori, qu'un monde, et cette indépendance n'est relative qu'au regard de notre ignorance ; or, de ce biais, comme on l'a montré plus haut, on peut toujours nier le hasard ; on peut toujours trouver à deux événements simultanés ou non, classés dans deux séries en apparence très éloignées, un événement-ancêtre, cause de l'un et de l'autre, par l'intermédiaire de lois appropriées.

M. Brunschvicg (L'expérience humaine et la causalité) a montré sans peine que cette théorie du hasard revenait simplement à constater le synchronisme de deux événements ; mais ils n'apparaissent isolés que parce que l'homme, l'historien, les pense isolés ; or cette pensée est bien courte.

Sous cette insuffisance se cache cependant une vérité incontestable : car ce synchronisme, variable en ce qui concerne la matière, le sensible, le connu par tel ou tel des événements synchrones (même si ce tel ou tel est monsieur tout le monde) est inéluctable en ce qui concerne son caractère formel et rationnel, l'unicité a priori absolue, de l'ensemble momentané qu'on appelle le monde et qu'il plaît à notre ignorance de morceler.

« Ce qui revient à dire, ajoute M. Brunschvicg, qu'on ne peut se débarrasser de ce synchronisme ; les lois ne sont jamais données en elles-mêmes, en dehors de leurs relations à un moment particulier de la durée, où elles interfèrent avec d'autres lois. »

Nous avons vu plus haut que cette relation peut exactement se mettre sous la forme d'une déduction syllogistique. Connaîtrait-on toutes les lois qui interfèrent à un moment particulier de la durée, il faudrait encore accepter d'emblée, comme événement, leur interférence elle-même.

En bref, hasard et légalité ne se partagent pas le monde (sinon dans la connaissance passagère qu'en ont les hommes), à la manière de conquérants dont l'empire n'a de limite que l'empire voisin. Ce sont deux certitudes rationnelles, donc deux points de vue sur l'univers, deux notions différentes qui sur un territoire unique s'adjugent deux domaines différents. Il y a partout, si l'on veut, hasard ou contingence, et partout, si l'on veut, légalité. »

-Georges Bénézé, « Note sur le hasard », Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, T. 100 (JUILLET A DÉCEMBRE 1925), pp. 280-288.

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