L'existentialisme est une idiotie. Démonstration de l'existence de la nature humaine.
Erratum du 5 juillet 2025: La version précédente du billet a été reprise après une introduction présentant les enjeux du débat et une critique de l'existentialisme de Sartre. La nouvelle version étendue est téléchargeable ici.
La 1ère partie est une démonstration assez implacable, avec des prémisses fortes. Je laisse de côté la seconde à laquelle j'adhère à 100%. En revanche, vu la part que vous faites à l'interaction, à la coordination efficace, la conclusion finale m'étonne - pourquoi ne pas en rester à essence. Si l'objectif était purement intra-philosophique, i.e. infirmer l'existentialisme et le nominalisme, on se serait plutôt attendu à "le sujet existe", "l'humain n'est pas une construction sociale ou de pensée", "l'anti-humanisme est une bêtise", etc. Le fait de réaffirmer "nature" est-il pour vous précisément une façon de dire : nous pouvons voire nous devrions continuer d'affirmer qu'il existe une nature humaine POUR, via ces relations, interactions, coordinations, etc., modifier les rapports sociaux / de production ? Parce que précisément, en règle général, ceux qui avancent qu'ils existent une nature humaine, c'est plutôt pour le nier !
Bonjour lecteur anonyme, La nature est un terme très polysémique, on peut aisément distinguer philosophiquement au moins 6 significations possibles.
Ici, la nature humaine est prise comme synonyme de l'Essence de l'Homme (c'est-à-dire: ce qui fait qu'un homme est un homme ; les caractéristiques que possèdent tout humain, dans le temps et l'espace, etc.). Il y a évidemment une opposition entre les traits essentiels d'un humain et ses traits contingents, et parmi ces derniers, ceux qui relèvent de l'acquis, du socio-culturel, de l'histoire, etc. Par exemple, tous les humains sont mortels (essence) mais tous les hommes ne parlent pas le français (existence / historicité).
Distinguer ce qui est nécessaire ou contingent dans l'Homme est un pré-requis pour éventuellement transformer les traits modifiables d'un être humain, d'une société...
Ce billet ne prend aucune position normative ou politique. Mais si vous lisez le reste de mes publications, vous trouverez sans doute une réponse à votre question ;)
"Distinguer ce qui est nécessaire ou contingent dans l'Homme est un pré-requis pour éventuellement transformer les traits modifiables d'un être humain, d'une société" me plait ;)
"modifier les rapports sociaux / de production ?", i.e. en dehors de toute philosophie morale, mais sur la base de l'action et pour des objectifs strictement politiques
La 1ère partie est une démonstration assez implacable, avec des prémisses fortes. Je laisse de côté la seconde à laquelle j'adhère à 100%. En revanche, vu la part que vous faites à l'interaction, à la coordination efficace, la conclusion finale m'étonne - pourquoi ne pas en rester à essence. Si l'objectif était purement intra-philosophique, i.e. infirmer l'existentialisme et le nominalisme, on se serait plutôt attendu à "le sujet existe", "l'humain n'est pas une construction sociale ou de pensée", "l'anti-humanisme est une bêtise", etc. Le fait de réaffirmer "nature" est-il pour vous précisément une façon de dire : nous pouvons voire nous devrions continuer d'affirmer qu'il existe une nature humaine POUR, via ces relations, interactions, coordinations, etc., modifier les rapports sociaux / de production ? Parce que précisément, en règle général, ceux qui avancent qu'ils existent une nature humaine, c'est plutôt pour le nier !
RépondreSupprimerBonjour lecteur anonyme,
SupprimerLa nature est un terme très polysémique, on peut aisément distinguer philosophiquement au moins 6 significations possibles.
Ici, la nature humaine est prise comme synonyme de l'Essence de l'Homme (c'est-à-dire: ce qui fait qu'un homme est un homme ; les caractéristiques que possèdent tout humain, dans le temps et l'espace, etc.).
Il y a évidemment une opposition entre les traits essentiels d'un humain et ses traits contingents, et parmi ces derniers, ceux qui relèvent de l'acquis, du socio-culturel, de l'histoire, etc. Par exemple, tous les humains sont mortels (essence) mais tous les hommes ne parlent pas le français (existence / historicité).
Distinguer ce qui est nécessaire ou contingent dans l'Homme est un pré-requis pour éventuellement transformer les traits modifiables d'un être humain, d'une société...
Ce billet ne prend aucune position normative ou politique. Mais si vous lisez le reste de mes publications, vous trouverez sans doute une réponse à votre question ;)
"Distinguer ce qui est nécessaire ou contingent dans l'Homme est un pré-requis pour éventuellement transformer les traits modifiables d'un être humain, d'une société" me plait ;)
Supprimeravec les fautes d'orthographe en moins - pardonnez
RépondreSupprimer"modifier les rapports sociaux / de production ?", i.e. en dehors de toute philosophie morale, mais sur la base de l'action et pour des objectifs strictement politiques
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