Portrait de David Hume par Allan Ramsay, en 1754 |
« Avec son Enquête sur l’entendement humain, Hume
a tiré, plus radicalement que quiconque avant lui, les conséquences de
l’enseignement que nous apporte l’expérience sur le plan philosophique. De ce
que la métaphysique traditionnelle avait proposé jusqu’ici en matière de
certitudes scientifiques, il ne resta plus grand-chose au bout du compte.
Hume ne se préoccupait pourtant pas, à l’origine, de
nettoyer les écuries de la métaphysique. De son travail sur la philosophie, il
espérait au contraire une nouvelle vision positive sur le monde et un moyen de
changer sa vie. Le jeune Hume était en effet un homme malheureux, marqué par
une éducation rigoureusement religieuse liée à l’esprit du calvinisme. Né à
Édimbourg, en 1711, c’est-à-dire quatre ans seulement après l’union de l’Écosse
et de l’Angleterre, dans une famille écossaise très liée aux traditions il fut
élevé à Ninewells, une petite bourgade située aux frontières sud-est du pays.
C’est précisément dans cette région que le calvinisme écossais, introduit au XVI
siècle par John Knox, avait laissé des traces particulièrement durables. Et
notamment la conviction que le mal est profondément enraciné en l’homme. Le
Dieu calviniste était un Dieu rigoureux, qui exigeait du contrôle de soi et une
introspection permanente pour débusquer le péché humain jusque dans ses
cachettes les plus reculées.
Pour le jeune Hume aussi, l’introspection devint une
habitude quotidienne, mais douloureuse, et la raison une instance prétendant
montrer le bon chemin à la nature humaine. Il lui fut cependant difficile
d’ignorer son propre caractère et les tendances qu’il impliquait. Le malaise
inspiré par le fait que ses convictions religieuses attribuaient à la nature
humaine le rôle d’un orphelin en institut d’éducation apparut rapidement. Il ne
cessa d’entrer en conflit avec les espoirs que l’on portait en lui. Lorsqu’il
eut quinze ans et qu’on l’envoya étudier le droit à Édimbourg, il n’y alla qu’à
contrecœur. Il refusa l’enseignement qu’on y dispensait. Ce qui l’intéressait
vraiment, c’étaient la littérature et la philosophie. De l’étude des auteurs
antiques, il ne tira pas seulement un plaisir esthétique, mais aussi l’idéal
existentiel de la paix de l’âme, qui passait aux yeux des écoles de philosophes
de la fin de l’Antiquité, et notamment des stoïques, pour le parachèvement du
bonheur. Mais ni l’ascèse chrétienne ni l’impassibilité antique ne purent
réconcilier Hume avec lui-même. Il fut constamment perturbé par des dépressions
et d’autres troubles psychosomatiques.
En 1729, il interrompit ses études et rentra chez lui.
Il n’accepta plus d’activités rémunérées que de manière occasionnelle. Il ne
trouva pas d’emploi fixe, mais la fortune de son père lui apporta sans doute la
liberté et l’indépendance dont il avait besoin pour s’adonner à ses goûts
philosophiques. Le calviniste en Hume survécut toutefois encore longtemps. Il
lui permit de développer une grande discipline de travail et de gérer
méticuleusement les moyens financiers dont il disposait.
Il s’intéressait principalement à une nouvelle vision
de la nature humaine qui ne tenait pas compte des illusions rationalistes ou
religieuses, mais de l’expérience. C’est ainsi qu’il découvrit la tradition de
l’empirisme britannique, parmi lesquels les philosophes qui avaient parrainé
les sciences empiriques modernes, Francis Bacon et Isaac Newton, mais aussi les
philosophes des Lumières britanniques : John Locke, George Berkeley, comte
de Shaftesbury, ou encore Francis Hutcheson, dont les conquêtes, comme le nota
fièrement Hume, étaient dues à un pays de liberté et de tolérance. C’est là
qu’il découvrit une philosophie scientifique s’appuyant sur l’expérimentation
et l’observation, et l’image de l’homme comme créature sociale et par nature
bienveillante, un être pourvu d’un « sens moral » et qu’il n’est pas nécessaire
de redresser à intervalles réguliers, à la manière d’un bonsaï, ou de libérer
de tendances malveillantes. Parmi les empiristes, c’est Hutcheson, enseignant à
Glasgow, qui joua pour Hume un rôle significatif. Et il fut l’un de ceux qui
contribuèrent à faire de l’Écosse un centre des Lumières européennes.
Hume rompit avec le pessimisme qui caractérisait
l’image calviniste de l’homme et devint un partisan de l’optimisme qui marquait
celle des Lumières britanniques. Il allait de pair avec une réévaluation
positive de la totalité du monde susceptible d’être connu par les sens. Pour
Hume, ce sont surtout les conséquences de cette réévaluation en termes de
théorie de la connaissance qui jouèrent un grand rôle. À l’instar de John Locke
et George Berkeley, il considéra désormais que toute connaissance de la réalité
a sa source dans l’expérience."
"Entre 1735 et 1737, il loua une chambre dans une
maison de La Flèche, ce bourg angevin où René Descartes, le grand adversaire
rationaliste de l’empirisme, avait reçu sa formation dans un lycée jésuite.
C’est là que Hume écrivit son Traité de
la nature humaine, sa première œuvre importante, dans laquelle l’expérience
est devenue le point de départ aussi bien d’une nouvelle théorie de la
connaissance que d’une nouvelle philosophie de la morale. Les trois volumes du
Traité ont paru entre 1739 et 1740 à Londres, suivis par un petit texte qu’il
intitula Abstract – un résumé de sa
grande œuvre.
Hume croyait qu’une vision neuve et réaliste de
l’homme recelait la clef permettant de résoudre toutes les questions
philosophiques : que nous pratiquions la théorie de la connaissance, la
métaphysique ou la philosophie morale, nous devons savoir quelles sont les
capacités naturelles et les possibilités de connaissance dont dispose l’homme.
Pour ce faire, expérimentation et observation doivent prendre la place de la
spéculation métaphysique. Avec la philosophie de Hume, on atteignait l’apogée
d’un débat dans lequel l’empirisme s’était tourné contre des philosophes
rationalistes comme Descartes, Spinoza ou Leibniz, pour lesquels il existait
des vérités qui apparaissaient immédiatement à la raison, c’est-à-dire sans
passer par l’expérience, et au nombre desquelles figuraient par exemple la
connaissance de l’existence de Dieu, l’immortalité de l’âme, mais aussi la
conviction que tous les processus survenant dans la nature ont une cause.
Le résultat auquel parvint Hume fut toutefois
dévastateur non seulement pour la métaphysique rationaliste, mais aussi pour
l’empirisme proprement dit. À en croire son diagnostic, si les prétendues «
vérités de la raison » reposent sur un socle chancelant, c’est aussi le
cas de la foi dans une connaissance assurée de la réalité et fondée sur une
base empirique. Ainsi, notre croyance dans le fait que certains événements
provoquent nécessairement d’autres événements – c’est-à-dire ce que nous
entendons normalement par « causalité » – repose sur une fausse déduction dans
laquelle nous entraîne l’imagination humaine. Nous faisons certaines
expériences sensorielles et nous les stockons dans notre souvenir – par exemple
le fait que tout contact avec une flamme entraîne une sensation de chaleur. Ce
dont nous avons réellement fait l’expérience, c’est une succession régulière de
deux phénomènes. Mais nos conclusions vont au-delà. Nous croyons que ces deux
phénomènes sont nécessairement liés l’un à l’autre, comme une cause et un
effet. D’une régularité observée, nous concluons donc à tort à une nécessité
valant loi. En formulant cette critique de la pensée causale, Hume avait abattu
l’une des vaches sacrées de la tradition philosophique, mais s’était aussi
placé dans une situation assez désagréable.
En quête d’une connaissance confirmée, il s’était
partout heurté aux activités trompeuses de l’imagination humaine, et là où l’on
annonçait des « vérités », lui n’avait jamais trouvé que des « chimères
». L’empirisme avait basculé dans le scepticisme.
L’accueil réservé à son livre n’eut rien non plus pour
le réjouir.
« Jamais », écrivit-il ultérieurement, « entreprise
littéraire n’a connu destin plus malheureux que mon Traité de la nature humaine. Il est sorti mort-né de la presse,
sans même avoir l’honneur de déclencher un murmure chez les fanatiques ».
C’est toutefois à cet échec que le monde doit
justement l’Enquête sur l’entendement
humain. Car Hume n’avait pas l’intention de quitter la scène philosophique.
Il fit même – en vain – une tentative pour obtenir une chaire à l’université
d’Édimbourg. Il était surtout décidé à prendre un nouvel élan afin d’attirer
l’attention sur ses thèses philosophiques.
Il choisit alors une nouvelle forme littéraire, plus
populaire, pour présenter ses idées : l’essai. Entre 1741 et 1748, il en
publia plusieurs recueils portant sur la morale, la politique, la religion et
la métaphysique. Ils connurent un succès incomparablement supérieur à celui du
premier Traité. Hume se retira ainsi en janvier 1747 dans sa ville natale de
Ninewells pour donner la forme de l’essai à des thèses majeures de son traité.
Entre-temps, l’influent général britannique Sinclair l’avait engagé comme
accompagnateur lors de missions militaires et diplomatiques. Les revenus que
lui procura ce poste permirent à Hume de travailler à l’abri du besoin pendant
le temps qu’il lui restait."
"Hume avait achevé dès 1748 son deuxième grand
ouvrage philosophique, qui parut dans un premier temps sous le titre Essais philosophiques sur l’entendement
humain. Ce nouveau livre n’était cependant pas une adaptation du Traité. Il était beaucoup plus court et
avait un autre aspect, tant par son langage que par son contenu. Hume décomposa
en sept essais la partie du Traité
consacrée à la théorie de la connaissance. Il reprit très peu de choses dans le
champ thématique de la philosophie morale, par exemple un essai sur le problème
du libre arbitre. À côté de cela, le volume contenait surtout des réflexions de
philosophie religieuse, dont un nouvel essai intitulé « Des miracles ».
Le centre thématique de ce nouveau texte était désormais, sans équivoque, la
théorie de la connaissance et la critique de la religion. Hume reformulerait
quelques années plus tard, dans son Enquête
sur les principes de la morale, ses réflexions sur la philosophie morale.
Les Essais
philosophiques, qui prendraient plus tard le titre Enquête sur l’entendement humain, continuent à défendre une forme
de scepticisme, mais elle n’a plus ce ton mélancolique et pessimiste qu’elle
avait pris à la fin du Traité. Hume
distingue son scepticisme « modéré » du scepticisme « pyrrhonien », défendu par
l’école philosophique antique des sceptiques et son fondateur, Pyrrhon. Tandis
que celui-ci prônait l’abstention générale de jugement sur toutes les questions
philosophiques controversées, Hume réclame seulement que l’on prenne le bon
sens comme point de repère et que l’on renonce aux certitudes définitives."
"Locke croyait qu’il était possible non seulement
de s’exprimer sur nos perceptions, mais aussi de faire des énoncés fiables sur
le monde extérieur considéré comme la cause de nos perceptions. Il supposait
ainsi que nous sont transmises par les sens certaines « qualités premières »
des choses, par exemple l’extension, le mouvement ou le calme.
Berkeley a détruit ce lien que Locke avait laissé
subsister entre la conscience et le monde extérieur. Ce que nous appelons
réalité se compose exclusivement, pour lui, des contenus de la représentation
que nous tirons de l’expérience sensorielle. Sa thèse fondamentale est la
suivante : Esse est percepi – « être,
c’est être perçu ». Le monde de l’homme se limite à ce qui lui rend sa conscience
accessible. Plus encore : Berkeley conteste l’existence d’un monde extérieur.
L’unité et la constance des perceptions que nous recevons ne sont pas garanties
par un monde matériel situé en dehors de nous, mais par Dieu, qui produit nos
perceptions.
Pour Hume aussi, toute connaissance se fonde sur des «
perceptions », des impressions sensorielles, et lui aussi considère qu’aucun
énoncé n’est possible sur les choses du monde extérieur. Mais lui renonce au
recours à Dieu comme cause de notre univers de perception. Au contraire : dans
la partie de ses essais consacrée à la critique de la religion, Hume tente de
dissiper l’illusion selon laquelle l’existence de Dieu pourrait être démontrée
par les moyens de la perception."
"Hume distingue entre des perceptions immédiates
et distinctes qu’il appelle, en anglais, impressions, et des perceptions moins
vives auxquelles il donne le nom d’ideas, les « représentations ». Les «
représentations » sont des « impressions » que nous avons stockées à l’aide de
notre mémoire. Sur la base des impressions, nous associons des représentations
simples pour en faire des complexes. Toutes les représentations prennent par
conséquent leur origine dans l’expérience physique, et n’ont donc pas de valeur
de connaissance autonome. Ce sont comme des répliques d’un original, la photo
plus ou moins bien conservée d’une réalité que nous avons vue jadis de nos
propres yeux. Les représentations vraies se distinguent par le fait qu’elles
restent toujours étroitement liées aux impressions, c’est-à-dire aux
expériences sensorielles immédiates. Selon Hume, beaucoup d’erreurs tiennent au
fait que l’imagination de l’homme est aussi capable de développer de nouvelles
représentations qui n’ont plus de lien direct avec l’expérience.
Notre imagination relie des représentations les unes
aux autres par le biais de l’association d’idées. Par elle, nous produisons, à
partir de conceptions isolées, un monde de représentations cohérent. Hume
distingue trois types d’associations : l’une fondée sur l’analogie,
l’autre sur la proximité temporelle et géographique, et la troisième sur la
relation de cause à effet. Lorsque je vois, par exemple, la photo d’une
personne, je dirige involontairement mes pensées sur cette personne même ou sur
une personne qui lui ressemble. Si j’arrive dans une rue que je connais
d’autrefois, mes pensées se dirigent vers la maison dans laquelle j’ai habité
jadis.
Le principal, pour la production d’un monde de
représentations homogène, est toutefois l’association entre la cause et
l’effet. C’est aussi sur elle que se fondent les lois des sciences de la nature
qui nous permettent d’expliquer notre monde en théorie. Hume renouvelle ici la
critique de la causalité qu’il avait développée dans le Traité et l’associe à une
critique de l’induction, le fait de conclure à une loi générale à partir de cas
particuliers.
L’une des représentations métaphysiques « sombres »
que Hume voudrait récuser est l’idée que l’on puisse prendre les forces ou
énergies matérielles pour les causes de certains effets – de la même manière,
par exemple, qu’une boule de billard qui en touche une autre est censée mettre
cette dernière en mouvement. Mais, en réalité, le fait que le choc imprimé à
l’une des boules de billard entraîne le mouvement de la deuxième apparaît
seulement aux sens extérieurs. L’hypothèse d’une énergie active est le produit
de notre imagination spéculative. « La scène de l’univers ne cesse de changer
et un objet suit l’autre dans une succession ininterrompue ; mais le pouvoir ou
la force qui meut toute la machine nous est entièrement caché et ne se découvre
jamais dans aucune des qualités sensibles des corps. » Comme nous ne pouvons
pas nous fonder sur l’hypothèse d’une telle force intérieure, nous devons aussi
renoncer au postulat selon lequel le télescopage des deux boules a pour
conséquence « nécessaire » un mouvement. Nous allons donc trop loin lorsque
nous interprétons le choc donné par la première boule comme la « cause » et le
mouvement de la deuxième comme l’« effet ».
La critique de la pensée de la causalité suit celle –
lourde de conséquences pour notre conception de la science – de l’induction.
Dans la conclusion inductive, nous tirons, de l’observation répétée d’une
succession d’événements, la conclusion qu’il existe une loi de la nature. Nous
percevons chaque matin le lever du soleil jusqu’à ce que nous soyons finalement
persuadés que le soleil « doit » se lever chaque matin à l’est. Or cette
conclusion ne puise pas sa source dans la raison, mais dans l’habitude. En
vérité, selon Hume, nous ne pouvons pas savoir si la nature continuera à se
comporter avec la même uniformité que dans le passé. Une régularité antérieure
ne permet pas de faire des déductions sur le futur. La possibilité de faire des
prédictions sur l’avenir, une caractéristique essentielle des lois
scientifiques, ne peut donc pas être fondée par l’expérience.
Avec ses doutes sur la validité de la conclusion
inductive, Hume a présenté une critique empiriste de l’empirisme et touché le
nerf de ce que ses prédécesseurs, depuis Bacon jusqu’à Locke, avaient justifié
comme une méthode scientifique. L’induction, reposant sur l’expérimentation et
l’observation, avait été opposée à la méthode déductive des rationalistes.
Celle-ci se fondait sur des axiomes, des principes généraux, et tirait par
déduction, « du haut vers le bas », des conclusions sur des cas particuliers.
Mais selon Hume, si l’on tient compte de l’observation
et de l’expérimentation comme base de notre connaissance, il faut aussi
considérer l’induction comme l’une de ces conclusions rationnelles peu fiables
qui comptent au nombre des erreurs de la métaphysique. Si l’on ne peut pas
attendre de notre raison qu’elle nous apporte des vérités garanties, à qui
peut-on se fier ? À cette question, Hume donne une réponse aussi pragmatique
que centrée sur l’expérience. Le sentiment et l’instinct sont à ses yeux des
auxiliaires d’orientation plus fiables que nos capacités rationnelles. Nous ne
pouvons certes pas savoir si le soleil se lèvera de nouveau demain matin comme
il l’a fait toutes les années précédentes. Pourtant, l’expérience, l’habitude,
le sentiment et surtout la tendance innée à croire à l’uniformité des processus
naturels nous permettent de continuer aussi à nous y attendre. Nous considérons
le processus de la régularité de la nature comme une hypothèse. Contrairement à
une grande partie de la tradition philosophique, Hume ne fait pas de la raison
le maître, mais le valet du sentiment et de l’instinct."
"Ernst Mach s’appuya sur la critique de la
causalité de Hume pour décrire la réalité comme un ensemble de complexes de
sensations. C’est aussi à Hume que se référèrent les fondateurs du positivisme
logique, qui voulurent refonder l’empirisme à l’aide de l’analyse logique du
langage. Cela vaut pour les philosophes de Cambridge rassemblés autour de
Bertrand Russell et Ludwig Wittgenstein autant que pour le cercle de Vienne
autour de Moritz Schlick et Rudolf Carnap. Pour Husserl, Hume était le grand
défi de la théorie de la connaissance. [...]
La critique humienne de la validité de la conclusion
inductive a elle aussi exercé une très grande influence. Elle a été reprise par
Karl R. Popper dans son œuvre majeure précoce La Logique de la découverte
scientifique, en 1934, et est devenue l’un des principaux éléments justifiant
la théorie moderne de la science."
-Robert Zimmer, Le grand livre des philosophes. Clefs d'accès aux œuvres classiques, Fayard, 2012.
Merci pour cet aperçu intéressant sur la vie et la pensée de David Hume – penseur incontournable de la modernité s’il en est.
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