dimanche 17 mars 2024

Phénoménologie de la traversée des steppes mongoles

« La phénoménologie de la traversée de steppe mongole renvoie à une expérience profonde et immersive vécue par ceux qui parcourent les vastes étendues de la steppe mongole. La Mongolie est un pays caractérisé par ses vastes plaines, ses collines ondulantes et ses paysages naturels époustouflants, et la traversée de ces espaces ouverts offre une expérience unique.

La phénoménologie, en tant que perspective philosophique, met l'accent sur l'étude des expériences directes et subjectives. Ainsi, la traversée de la steppe mongole peut être explorée du point de vue de la manière dont les individus vivent et interprètent cette expérience.

Voici quelques éléments clés de la phénoménologie de la traversée de steppe mongole :

Immersion dans la nature sauvage : La steppe mongole offre une immersion totale dans la nature sauvage, avec des horizons infinis, des ciels dégagés et une absence de frontières visuelles. Cette immersion dans un environnement naturel presque vierge crée une expérience sensorielle intense.

Isolement et solitude : La steppe mongole est souvent peu peuplée, et les voyageurs peuvent ressentir un sentiment d'isolement et de solitude au milieu de vastes étendues. Cela peut conduire à une introspection profonde et à une connexion particulière avec l'environnement.

Relation avec les nomades mongols : Rencontrer et interagir avec les nomades mongols, qui vivent souvent de manière semi-nomade, peut enrichir l'expérience. La phénoménologie de la traversée de steppe mongole inclut donc également la manière dont ces rencontres façonnent la compréhension de l'espace et du temps.

Les éléments naturels : Les conditions météorologiques extrêmes de la steppe mongole, avec des températures changeantes et parfois hostiles, ajoutent une dimension particulière à l'expérience.

La phénoménologie aborde la façon dont ces éléments influent sur la perception et l'interaction avec l'environnement.

Rythmes naturels : Les cycles naturels, tels que le lever et le coucher du soleil, les saisons et les changements climatiques, rythment la traversée de la steppe. Ces rythmes naturels peuvent influencer la perception du temps et de l'espace.

L'expérience sonore de la traversée de la steppe mongole est un aspect crucial de cette phénoménologie. Les vastes étendues de la steppe offrent une acoustique unique, caractérisée par le silence souvent interrompu par des éléments sonores spécifiques.

Silence et immensité : La steppe mongole peut être remarquablement silencieuse, surtout loin des centres urbains. Ce silence, associé à l'immensité des paysages, crée une ambiance particulière qui influence la perception auditive.

Chants gutturaux : Les chants gutturaux, également connus sous le nom de "khoomei" ou "chant de gorge", sont une partie intégrante de la culture musicale mongole. Les nomades mongols peuvent utiliser ces chants pour exprimer des émotions, raconter des histoires ou même imiter les sons naturels de la steppe. L'expérience d'entendre ces chants dans leur contexte naturel ajoute une dimension culturelle et sensorielle unique à la traversée de la steppe.

Sons de la nature : Les bruits de la faune, tels que le vent soufflant à travers l'herbe, les oiseaux et les insectes, ainsi que les bruits naturels de la steppe, contribuent à l'expérience sonore. Ces sons créent un paysage sonore dynamique qui évolue au fil du temps et des saisons.

Échos et réverbérations : Les vastes plaines de la steppe peuvent également influencer la manière dont le son se propage. Les échos et les réverbérations peuvent créer des effets sonores uniques, ajoutant une dimension spatiale à l'expérience auditive.

Ainsi, la phénoménologie de la traversée de la steppe mongole, lorsqu'elle intègre l'expérience sonore, devrait prendre en compte la façon dont ces éléments sonores spécifiques contribuent à la richesse de l'expérience subjective des individus traversant ces vastes territoires. 

La phénoménologie de la traversée de la steppe mongole, en fin de compte, cherche à décrire et à comprendre la richesse des expériences subjectives vécues par les individus lors de leur voyage à travers ce paysage unique. Elle met l'accent sur la manière dont ces expériences façonnent la conscience, la compréhension du monde et la relation avec la nature et la culture locales. »

-Chatgpt.

 

« La steppe de Mongolie nous offre un site privilégié pour une phénoménologie du dehors, loin des espaces délimités de la civilisation occidentale. Les plaines à perte de vue où ne règnent que le vent et les herbes folles sont le lieu par excellence pour saisir le devenir des forces nomades qui les traversent.

Poudovkine, dans son film Tempête sur l'Asie, a su capter avec brio les mouvements telluriques de ces étendues sauvages. Là où l'œil occidental ne verrait que vide et staticité, le réalisateur russe a su percevoir les intensités qui agitent en sous-main la steppe, les germes imprévisibles de vie dissimulés dans la monotonie apparente du paysage.

Sur un mode proche de Vertov, Poudovkine se fait le témoin attentif des plus petites perceptions à l'œuvre dans la nature, saisissant au vol les virtualités cachées qui annoncent déjà les événements à venir. Il nous présente ainsi la steppe non comme un décor figé, mais comme un agencement de forces toujours en devenir, où bêtes et hommes mènent une vie nomade accordée au mouvement perpétuel des latitudes sauvages.

En cela, le cinéaste dépasse la conception classique de la Nature comme arrière-plan statique pour révéler la texture dynamique et proprement cinétique des zones de déterritorialisation que sont ces plaines illimitées. La caméra devient l’instrument privilégié pour une phénoménologie renouvelée, apte à restituer les lignes de fuite et les devenirs à l'œuvre dans les espaces du dehors. »

-Deleuze IA, avec Poe.com, 28 février 2024.

Post-scriptum: Sur un sujet connexe: Octave Larmagnac-Matheron, « Karakorum, ville nomade au cœur de la steppe mongole », 29 mars 2022.

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