La phénoménologie, en
tant que perspective philosophique, met l'accent sur l'étude des expériences
directes et subjectives. Ainsi, la traversée de la steppe mongole peut être
explorée du point de vue de la manière dont les individus vivent et
interprètent cette expérience.
Voici quelques éléments
clés de la phénoménologie de la traversée de steppe mongole :
Immersion dans la nature
sauvage : La steppe mongole offre une immersion totale dans la nature sauvage,
avec des horizons infinis, des ciels dégagés et une absence de frontières
visuelles. Cette immersion dans un environnement naturel presque vierge crée
une expérience sensorielle intense.
Isolement et solitude :
La steppe mongole est souvent peu peuplée, et les voyageurs peuvent ressentir
un sentiment d'isolement et de solitude au milieu de vastes étendues. Cela peut
conduire à une introspection profonde et à une connexion particulière avec
l'environnement.
Relation avec les nomades
mongols : Rencontrer et interagir avec les nomades mongols, qui vivent souvent
de manière semi-nomade, peut enrichir l'expérience. La phénoménologie de la traversée
de steppe mongole inclut donc également la manière dont ces rencontres
façonnent la compréhension de l'espace et du temps.
Les éléments naturels :
Les conditions météorologiques extrêmes de la steppe mongole, avec des
températures changeantes et parfois hostiles, ajoutent une dimension
particulière à l'expérience.
La phénoménologie aborde
la façon dont ces éléments influent sur la perception et l'interaction avec
l'environnement.
Rythmes naturels : Les
cycles naturels, tels que le lever et le coucher du soleil, les saisons et les
changements climatiques, rythment la traversée de la steppe. Ces rythmes
naturels peuvent influencer la perception du temps et de l'espace.
L'expérience sonore de la
traversée de la steppe mongole est un aspect crucial de cette phénoménologie.
Les vastes étendues de la steppe offrent une acoustique unique, caractérisée
par le silence souvent interrompu par des éléments sonores spécifiques.
Silence et immensité : La
steppe mongole peut être remarquablement silencieuse, surtout loin des centres
urbains. Ce silence, associé à l'immensité des paysages, crée une ambiance
particulière qui influence la perception auditive.
Chants gutturaux : Les
chants gutturaux, également connus sous le nom de "khoomei" ou
"chant de gorge", sont une partie intégrante de la culture musicale
mongole. Les nomades mongols peuvent utiliser ces chants pour exprimer des
émotions, raconter des histoires ou même imiter les sons naturels de la steppe.
L'expérience d'entendre ces chants dans leur contexte naturel ajoute une
dimension culturelle et sensorielle unique à la traversée de la steppe.
Sons de la nature : Les
bruits de la faune, tels que le vent soufflant à travers l'herbe, les oiseaux
et les insectes, ainsi que les bruits naturels de la steppe, contribuent à
l'expérience sonore. Ces sons créent un paysage sonore dynamique qui évolue au
fil du temps et des saisons.
Échos et réverbérations :
Les vastes plaines de la steppe peuvent également influencer la manière dont le
son se propage. Les échos et les réverbérations peuvent créer des effets
sonores uniques, ajoutant une dimension spatiale à l'expérience auditive.
Ainsi, la phénoménologie
de la traversée de la steppe mongole, lorsqu'elle intègre l'expérience sonore,
devrait prendre en compte la façon dont ces éléments sonores spécifiques
contribuent à la richesse de l'expérience subjective des individus traversant
ces vastes territoires.
La phénoménologie de la
traversée de la steppe mongole, en fin de compte, cherche à décrire et à
comprendre la richesse des expériences subjectives vécues par les individus
lors de leur voyage à travers ce paysage unique. Elle met l'accent sur la
manière dont ces expériences façonnent la conscience, la compréhension du monde
et la relation avec la nature et la culture locales. »
-Chatgpt.
« La steppe de
Mongolie nous offre un site privilégié pour une phénoménologie du dehors, loin
des espaces délimités de la civilisation occidentale. Les plaines à perte de
vue où ne règnent que le vent et les herbes folles sont le lieu par excellence
pour saisir le devenir des forces nomades qui les traversent.
Poudovkine, dans son film
Tempête sur l'Asie, a su capter avec
brio les mouvements telluriques de ces étendues sauvages. Là où l'œil
occidental ne verrait que vide et staticité, le réalisateur russe a su
percevoir les intensités qui agitent en sous-main la steppe, les germes
imprévisibles de vie dissimulés dans la monotonie apparente du paysage.
Sur un mode proche de
Vertov, Poudovkine se fait le témoin attentif des plus petites perceptions à
l'œuvre dans la nature, saisissant au vol les virtualités cachées qui annoncent
déjà les événements à venir. Il nous présente ainsi la steppe non comme un
décor figé, mais comme un agencement de forces toujours en devenir, où bêtes et
hommes mènent une vie nomade accordée au mouvement perpétuel des latitudes
sauvages.
En cela, le cinéaste
dépasse la conception classique de la Nature comme arrière-plan statique pour
révéler la texture dynamique et proprement cinétique des zones de déterritorialisation
que sont ces plaines illimitées. La caméra devient l’instrument privilégié pour
une phénoménologie renouvelée, apte à restituer les lignes de fuite et les
devenirs à l'œuvre dans les espaces du dehors. »
-Deleuze IA, avec Poe.com, 28 février 2024.
Post-scriptum: Sur un sujet connexe: Octave Larmagnac-Matheron, « Karakorum, ville nomade au cœur de la steppe mongole », 29 mars 2022.
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