Sont recensés les travaux académiques qui :
-Étudient le marxisme.
-Sont influencés
–explicitement ou discrètement- par le marxisme (dans la détermination de leurs
objets, démarches, concepts, etc.).
-Polémiquent avec le
marxisme.
1 :
Recherches non-académiques sur la réception du marxisme en France.
-Karl Korsch, compte
rendu de Ernst H. POSSE : Le Marxisme en France de 1871 à 1905.
(Berlin, br. in-8, 82 p.), in La Critique Sociale, II, n°7, janvier
1933, p. 37. : http://raumgegenzement.blogsport.de/2011/03/11/karl-korsch-e-h-posse-le-marxisme-en-france-de-1871-a-1905-1933/
-Alexandre Zévaès, De
l'introduction du marxisme en France, Paris, M. Rivière et Cie, 1947, 216 pages: https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Z%C3%A9va%C3%A8s#%C5%92uvres
-Maurice Dommanget, L'introduction du marxisme en France, Éditions Rencontre (Lausanne, [Paris,]) ; 1969 ; In-12 (18 cm), 232 pages: https://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Dommanget
2 :
Recherche scientifique sur la réception du marxisme.
1959 : Maximilien
Rubel fonde la revue Études de marxologie
(active jusqu’en 1994).
-Dominique Grisoni
(dir.), Histoire du marxisme contemporain, Paris, UGE, 3 volumes,
1977.
-Thierry Paquot, Les
faiseurs de nuage. Essai sur la genèse des marxismes français (1880-1914),
Paris, Le Sycomore, 1980.
-Joceline Chabot,
compte-rendu de Tony Judt, Le marxisme et
la gauche française 1830-1981, Paris, Hachette, 1987, 353 p. (préface de
François Furet): https://www.erudit.org/fr/revues/po/1988-n14-po2540/040611ar.pdf
-Christophe Prochasson, « Sur
la réception du marxisme en France : le cas Andler (1890–1920) », Revue de Synthèse, Janvier 1989: https://paperity.org/p/51530813/sur-la-reception-du-marxisme-en-france-le-cas-andler-1890-1920
-Jacqueline Cahen, « La
réception de l’œuvre de Karl Marx par les économistes français (1871-1883)
», Mil neuf cent, revue d’histoire intellectuelle, n° 12, 1994, pp.
19-50.
-Laurent Fédi, "La réception
philosophique du marxisme en France : le cas du néo-criticisme", Raison
présente, Année 2000, 135, pp. 57-75: https://www.persee.fr/doc/raipr_0033-9075_2000_num_135_1_3625
-Thierry Pouch, Les
Économistes français et le Marxisme. Apogée et déclin d’un discours critique
(1950-2000), Presses Universitaires de Rennes, coll. « Des Sociétés »,
2001.
-Christophe Prochasson, «
L'invention du marxisme français », dans : Jean-Jacques Becker éd., Histoire des gauches en France. Volume
1. Paris, La Découverte, « Poche/Sciences humaines et sociales », 2005, p.
426-443. URL : https://www.cairn.info/histoire-des-gauches-en-france--9782707147363-page-426.htm
-Jacqueline Cahen, « Les
premiers éditeurs de Marx et Engels en France (1880-1901) », Cahiers
d’histoire. Revue d’histoire critique, 114 | 2011, 20-37.
-Vincent Chambarlhac, « L’orthodoxie
marxiste de la SFIO : à propos d’une fausse évidence (1905-1914) »,
2011: https://journals.openedition.org/chrhc/2215
-Isabelle Gouarné, « Marxisme
et durkheimisme dans l’entre-deux-guerres en France », Durkheimian Studies , Volume 17 (1) –
Dec 1, 2011: https://www.deepdyve.com/lp/berghahn-books/marxisme-et-durkheimisme-dans-l-entre-deux-guerres-en-france-3A8ecO1hic
-Isabelle Gouarné, L’Introduction
du marxisme en France. Philosoviétisme et sciences humaines (1929-1939),
2013: https://books.openedition.org/pur/112469
-Mathieu Hauchecorne,
compte-rendu de Gouarné: https://journals.openedition.org/sdt/328
-Guy Lemarchand, Marxisme
et histoire en France depuis la Deuxième Guerre mondiale (Partie I),
2013: https://journals.openedition.org/chrhc/3104
-Antony Burlaud et
Jean-Numa Ducange, Marx, une passion
française, La Découverte, 2018, 352 pages.
-Jean-Baptiste
Vuillerod, Un marxisme, des marxismes. Introduction au dossier «
Marxismes français d’après-guerre (1945-1965) », 11 août 2021: https://www.implications-philosophiques.org/un-marxisme-des-marxismes/
3 :
Histoire.
-Lucien Febvre,
"L’Histoire dans le monde en ruines", Revue de synthèse
historique, t. 30, 1920.
-Henri Sée, Les origines du capitalisme moderne, Armand Collin, 1926, 206
pages.
-Gérard Walter, Histoire
du communisme. I. Les Origines judaïques, chrétiennes, grecques, latines,
Paris, Payot, 1931, 623 pages. Nouvelle édition en 1974.
-Georges Lefebvre, La
Grande Peur de 1789, éd. Félix Alcan, 1932.
-Ernest Labrousse, Esquisse
du mouvement des prix et des revenus au XVIIIe siècle, 1933.
-Lucien Febvre, «
Techniques, sciences et marxisme », in Annales d’Histoire économique et
sociales, 1935, p.615-623, repris in Pour une Histoire à part
entière, S. E. V. P. E. N., 1962, 859 pages, p.674 : « Il est
évident qu’aujourd’hui, un historien tant soit peu cultivé […] est nécessairement
pénétré de façons marxistes de penser, de concevoir les faits et les exemples.
Même s’il n’a jamais lu une ligne de Marx, même s’il se dit furieusement «
anti-marxiste » en d’autres domaines que le domaine scientifique : beaucoup des
idées que Marx a exprimées avec une maîtrise évidente, sont depuis longtemps
passées dans ce fonds commun qui constitue le trésor intellectuel d’une
génération. »
-Gérard Walter, Babeuf, 1760-1797, et la conjuration des
Égaux, Paris, Payot, 1937, 262 pages.
-Ernest Labrousse, La
crise de l’économie française à la fin de l'Ancien Régime et au début de la
Révolution, PUF, 1944.
-Gérard Walter, Histoire du Parti communiste français,
Paris, A. Somogy, 1948, 392 pages.
-Gérard Walter, Lénine, Paris, Julliard, 1950, 543 pages.
-Roger Portal, La
Russie industrielle de 1881 à 1927, Paris, Centre de documentation
universitaire (CDU), 1956.
-Charles Parain et
all, Etat et classes dans l’antiquité esclavagiste, Les Éditions de
la Nouvelle Critique, 1957, 248 pages.
-Charles Parain, Jules
César, Club français du livre, 1959.
-Roger Portal, La
Russie industrielle de 1880 à 1914, Paris, CDU, 1960.
-Mono Ozouf, L'École,
l'Église et la République 1871–1914, Paris, Armand Colin, 1962.
-Gérard Walter, La Révolution anglaise, 1641-1660, vue
d’ensemble, textes de Charles Ier, roi d’Angleterre, Olivier Cromwell, John
Lilburne, Gerrard Winstanley, procès-verbaux, comptes rendus parlementaires,
documents officiels et pamphlets, Paris, Albin Michel, 1963, 569 pages.
-Annie Kriegel, Aux
origines du communisme français, 1914-1920 : contribution à l'histoire du
mouvement ouvrier français, vol. 1 et 2, Paris / La Haye, Mouton et Cie /
Imprimerie nationale, coll. « École pratique des hautes études », 1964,
997 pages.
-Emmanuel Le Roy Ladurie, Les
Paysans de Languedoc (thèse), Paris, SEVPEN, 1966.
-Maxime
Rodinson, Islam et capitalisme, Paris, Le
Seuil, 1966 ; rééd. 2014.
-Moshe Lewin, La Paysannerie et le pouvoir soviétique :
1928-1930, préface de Roger Portal, Mouton, Paris, La Haye, 1966.
-Fernand Braudel, Civilisation
matérielle, économie et capitalisme (XVe et XVIIIe siècles), tome 1,
Paris, Armand Colin, 1967.
-Michelle Perrot, « Les
guesdistes. Controverses sur l’introduction du marxisme en France », Annales.
Économie, Société, Civilisation, mai-juin 1967. Il s'agit d'un compte-rendu
de la thèse de Claude Willard, Le mouvement socialiste en France
(1893-1905) : les guesdistes, Éditions sociales, 1965.
-Claude Nicolet, Les
Gracques. Crise agraire et révolution à Rome, Gallimard, 2014 (1967 pour la
première édition).
-Maurice Agulhon, Un
mouvement populaire au temps de 1848. Histoire des populations du Var dans la
première moitié du XIXe siècle, thèse, soutenue en Sorbonne en 1969.
-Georges Haupt, Le Bureau socialiste international,
1900-1907, tome 1. Compte rendu des réunions, manifestations et circulaire,
Éditions de l'EHESS, 1969.
-Jacques Heers, Gênes
au XVe siècle. Civilisation méditerranéenne, grand capitalisme et capitalisme
populaire, Paris, Arthaud, 1971, 668 pages. Abrégé de la thèse publiée en
1961 avec le sous-titre "Activité économique et problèmes sociaux".
-Jean Baechler, Les
Origines du capitalisme, Gallimard, 1971.
-Jacques Rougerie, Paris
libre 1871, Seuil, 2004 (1971 pour la première édition), 289 pages.
-Gérard Walter, La Révolution russe, textes de Lénine,
Trotski, Staline, Soukhanov, etc., et les Actes de la Révolution, Paris, Albin
Michel, 1972, 623 pages.
-Jacques Droz (dir.), Histoire générale du socialisme, tome 1
: des origines à 1875, Presses universitaires de France, 1972, 658 pages.
-Maxime
Rodinson, Marxisme et monde
musulman, Paris, Le Seuil, 1972.
-Nicos Hadjinicolaou, Histoire de l'art et lutte des classes,
Maspero, 1973.
1973 : Guerriers
et paysans de Georges Duby. Le compte-rendu de René Lacour
(Bibliothèque de l'École des chartes, Année 1975, 133-1, pp. 174-176) ne
mentionne nullement la dimension marxiste de l'œuvre.
-Pierre Vilar, « Histoire
marxiste, histoire en construction » (1973), in Jacques Le Goff et Pierre Nora
(éd.), Faire de l’histoire, Paris, Folio-Gallimard, 1974: « Tout
penser historiquement, voilà le marxisme. […] À tous les niveaux, l’histoire
marxiste est à faire. Et c’est l’histoire tout court. »
-Pierre Vilar,
contribution à Sur le féodalisme, 1974.
-Jacques Droz (dir.), Histoire générale du socialisme, tome 2
: de 1875 à 1918, Presses universitaires de France, 1974.
-Jacques Grandjonc, Marx et les communistes allemands à Paris, 1844.
Contribution à l'étude de la naissance du marxisme, Maspero, 1974.
-Robert Brécy, « Le
Drapeau rouge », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine,
Année 1975, 22-2, pp. 262-268.
-Maurice Goldring, «
Irlande : idéologie d'une révolution nationale », Paris, Éd. Sociales
(Problèmes-histoire, 3), 1975.
-Gilbert Badia, Rosa Luxemburg : Journaliste, polémiste,
révolutionnaire, éditions sociales, 1975. Issu d’une thèse sous la
direction de Pierre Grapin.
-Guy Bois, Crise
du féodalisme, Références (Presses de la Fondation nationale des sciences
politiques), 1976 (réédité en 1981).
-Michel Pigenet, Phryné
Pigenet, Robert Rygiel, Michel Picard, Terre de luttes (les précurseurs 1848
- 1939). Histoire du mouvement ouvrier dans le Cher, éditions sociales,
1977.
-Jacques Droz (dir), Histoire générale du socialisme, tome 3
: de 1918 à 1945, Presses universitaires de France, 1977.
-Alain
Besançon, Les Origines intellectuelles du léninisme, Calmann-Lévy,
1977. Réédition 1996.
-Jacques Droz (dir), Histoire
générale du socialisme, tome 4 : de 1945 à nos jours, Presses
universitaires de France, 1978, 705 pages.
-Jean-Louis
Margolin, « Lutte Ouvrière. Le charme discret de la tradition trotskyste »,
Espace Temps, Année 1978, 9, pp.
78-90.
-Jacques
Le Goff (dir.), La Nouvelle Histoire, Retz, 1978 : « [L'influence
du marxisme] s’étend bien au-delà des historiens dits « marxistes » ou se
prétendant tels. Par de multiples voies, il a imprégné la production
historique, spécialement en France. »
-Jacques
Baynac, Les Socialistes-révolutionnaires (mars 1881 - mars 1917),
Robert Laffont, 1979, 397 pages.
-Marc
Ferro, Des soviets au communisme bureaucratique. Les mécanismes d'une
subversion, Gallimard, 2017 (1980 pour la première édition).
-Jean-Marie
Martin, compte-rendu de Georges Duby et Guy Lardreau, Dialogues,
1980, in Cahiers de Civilisation Médiévale, Année 1983, 26-103, pp.
256-257 : « La position de G. Duby face au marxisme est claire: il ne
connait et surtout ne pratique l'analyse marxiste qu'intellectuellement, s'en
servant comme d'un outil pratique, en toute autonomie par rapport aux doctrines
contraignantes. Il admet le concept de classe, la conscience de classe, la
lutte de classes, mais rejette le "sens de l'histoire" ; il refuse
d'opposer superstructures et infrastructures et rejette ainsi la primauté de
l'économique : les diverses instances sont en corrélation non-hiérarchisée. »
-Robert
Brécy, "La chanson révolutionnaire (1789-1799)", Annales
historiques de la Révolution française, Année 1981, 244, pp. 279-303.
-Haim
Burstin, Le faubourg Saint-Marcel à l’époque révolutionnaire. Structure
économique et composition sociale, Paris, Société des études
robespierristes, 1983, 342 pages. Issu d’une thèse d’Etat.
-Michel
Beaud, Histoire du capitalisme. 1500-1980,
Paris, Seuil, 1981. Sixième édition en 2010.
-Michel
Beaud, Le Socialisme à l'épreuve de
l'histoire, Paris, Seuil, 1982.
-Jacques
Grandjonc, « Quelques dates à propos des termes communiste et communisme », Mots, n° 7, octobre 1983, p. 143-148.
-Georges
Haupt, Le Mouvement ouvrier bulgare, 1882-1918. Essai bibliographique,
Éditions de l'EHESS, 1984.
-Fernand
Braudel, La dynamique du capitalisme, Paris, Arthaud, 1985.
-Maurice
Genty, compte rendu d’Haim Burstin. Le Faubourg Saint-Marcel à l'Époque
Révolutionnaire. Structure économique et composition sociale, Annales historiques de la Révolution
française, Année 1986, 263, pp. 106-110.
-François
Furet, Le Magazine littéraire, mars 1986 : « Je suis
venu à l’histoire par le marxisme. La génération qui a eu seize dix-sept ans à
la libération, qui est passée tout à fait in extremis dans la Seconde Guerre
mondiale, a rencontré le marxisme comme un phénomène naturel […]. Je ne le
renie pas le moins du monde […]. Le marxisme est une des références principales
de mon horizon historique. »
-Dominique
Colas, Lénine et le léninisme,
Presses universitaires de France, 1987.
-Moshe
Lewin, La Formation du système
soviétique. Essais sur l'histoire sociale de la Russie dans l'entre-deux-guerres,
Gallimard, Paris, 1987, 466 pages.
-Pierre
Broué, Trotsky, Fayard, 1988.
-Lucien
Calvié, Le renard et les raisins. La Révolution française et les intellectuels
allemands (1789-1845), Édi, 1989. Jacques Guilhaumou, « Eustache
Kouvélakis, Philosophie et Révolution de Kant à Marx », compte-rendu dans Annales historiques de la Révolution
française, Année 2003, 333, pp. 175-177, p.176 : « [Calvié, dans son ouvrage fondamental] avait
élargi le champ de recherche en nous conviant à suivre le parcours de
l’idéalisme allemand vers le moment jeune-marxien, fondateur d’un événement
théorique majeur de la Révolution radicale. »
-Georges
Duby, L’histoire continue, Paris, Odile Jacob, 1991,
pp.106-107 : « J’affirme […] ne pas croire […] que l’on puisse distinguer
"en dernière instance" le plus déterminant des facteurs dont procède
l’évolution des sociétés humaines." ; "L'architecture de Guerriers
et paysans [1973] repose presque entièrement sur les concepts de classe et de
rapport de production. J'y use, par exemple, d'un modèle, celui de la lutte de
classes, que Marx a forgé en observant la société de son temps. Sautant
par-dessus les siècles, j'osai le projeter sur un système social tout à fait
différent de celui du 19e siècle. Et cette projection abstraite se révéla très
efficace, mais justement, parce que ce transfert révélait des discordances et
l'inadéquation du modèle, il me suffit de percevoir plus clairement les
caractères originaux et les mécanismes de la seigneurie. »
-Michel
Winock, Le Socialisme en France et en
Europe : XIXe-XXe siècle, Seuil, 1992, 426 pages.
-Stéphane
Courtois et Marc Lazar, Histoire du Parti
communiste français, Presses universitaires de France, 1993, 480 pages.
-Pierre
Bezbakh, Histoire des socialistes
français, éd. Bordas, 1994, réédition Larousse, 2005.
-Jacques
Guilhaumou, « Révolution française et tradition marxiste », Actuel
Marx, n° 20, 1996.
-Marc
Ferro, Naissance et effondrement du
régime communiste en Russie, Librairie générale française, 1997, 152 pages.
-Pierre
Rolle, Le Travail dans les révolutions
russes. De l'URSS à la Russie, Editions Page Deux, 1998.
-J.-L.
Lacascade, Les métamorphoses du jeune
Marx, 1841-1848, PUF, Paris, 2002.
-Francis
Wheen et Roland Desné, Karl Marx :
Biographie inattendue, Calmann-Lévy, 2003.
-Pierre
Broué, Communistes contre Staline :
massacre d'une génération, Paris, Fayard, 2003, 439 pages.
-Jean-Jacques
Marie, Lénine, Balland, 2004, 503
pages.
-Michel
Surya, La révolution rêvée : Pour une
histoire des intellectuels et des oeuvres révolutionnaires (1944-1956), Fayard,
2004, 584 pages.
-Alain
Cuénot, Pierre Naville (1904-1993).
Biographie d'un révolutionnaire marxiste, Bénévent éditeur, 2008, 686
pages.
-Jean-Michel
Palmier, Walter Benjamin, le chiffonnier, l'ange, et le petit bossu,
Paris, Klincksieck, 2006, 964 pages.
-Jean-Michel
Palmier, Walter Benjamin, Un itinéraire
théorique, Paris, Les Belles Lettres et Klincksieck, 2010, 544 pages.
-Jacques
Heers, La Naissance du capitalisme au Moyen Âge. Changeurs, usuriers et
grands financiers, Paris, Perrin, 2012.
-Gabriele
Pedullà, "Nicole Loraux, historienne marxiste de l’Antiquité", Revue
Période, 29 octobre 2015: http://revueperiode.net/nicole-loraux-historienne-marxiste-de-lantiquite/#footnote_20_2836
4 :
Sociologie.
-Max Raphaël, Proudhon, Marx, Picasso. Trois études sur la
sociologie de l’art, Éditions Excelsior, 1933.
-Georges Gurvitch, « La
sociologie du jeune Marx », Cahiers
internationaux de sociologie, vol. 3-4, 1947-1948 a.
-Georges Gurvitch (dir.),
Industrialisation et technocratie, Paris,
Armand Colin, 1949.
-Jules Monnerot, Sociologie du communisme, 1949.
-Georges Gurvitch, Le concept des classes sociales de Marx à
nos jours, 1954.
-Georges Gurvitch, « Le
concept de structure sociale », Cahiers internationaux de
sociologie, vol. 19, 1955.
-Lucien Goldmann, Le
dieu caché. Étude sur la vision
tragique dans les Pensées de Pascal
et dans le théâtre de Racine, Paris, Gallimard, 1955.
-Pierre
Naville, Le Nouveau Léviathan, 1957 (dont le 1er
tome est probablement issu de sa thèse sur Karl Marx soutenue en 1956 sous le
titre De l’aliénation à la jouissance).
-Robert Escarpit, Sociologie
de la littérature, Paris, Presses universitaires de France, 1958.
-Georges Friedmann,
"Sociologie du travail et ethnologie", Sociologie du travail,
Année 1961, 3-2, pp. 105-112.
=> 33 articles dans les Annales. Écrit avec Pierre Naville
un Traité de sociologie du travail (1961-62). Naville, trotskyste,
dirige de 64 à 72 la revue Épistémologie sociologique.
-Lucien Sebag, Marxisme et structuralisme, Payot, 1964.
-Georges Gurvitch, Dialectique et sociologie, Flammarion, 1ère
édition 1962, 2e édition 1972.
-Lucien Goldmann, Pour
une sociologie du roman, Paris, Gallimard, 1964.
-Raymond Aron, Les luttes de classes, Gallimard, 1964.
-Georges Balandier, “Problématique des classes sociales en Afrique
noire”, les Cahiers internationaux de sociologie,
vol. 38, 12e année, janvier-juin 1965, pp. 131-142. Numéro
intitulé: Les classes sociales dans le monde d'aujourd'hui: III. - AFRIQUE
NOIRE. Paris: Les Presses universitaires de France.
-Henri Lefebvre, Sociologie
de Marx, PUF, coll. SUP, 1974 (1966 pour la première édition), 176 pages.
-Georges Gurvitch, « Proudhon
et Marx », in : L’actualité de Proudhon, colloque
de novembre 1965, éditions de l’institut de sociologie, université
libre de Bruxelles.
-Georges Gurvitch, Études sur les classes sociales, Paris,
Denoël-Gonthier, 1966.
-Joseph Gabel, « À
propos du malaise américain. David
Riesman, La foule solitaire. », Annales.
Economies, sociétés, civilisations, 21e année, no 3,
1966, p. 648-653.
-Pierre Naville, « De
l'aliénation à la jouissance », L'Homme
et la société, Année 1967, 3, pp. 69-81.
-Raymond Aron, "Karl
Marx", chapitre in Les étapes de la pensée sociologique,
Gallimard, 2014 (1967 pour la première édition), 663 pages, pp.143-221.
-T.H. Bottomore,
"Marxisme et sociologie", L'Homme et la société, Année
1968, 10, pp. 5-11.
-Jean Lojkine, « Pour
une analyse marxiste du changement social », Sociologie du travail, Année 1969, 11-3, pp. 259-273.
-Michael Löwy, La
Théorie de la révolution chez le jeune Marx, Paris, Maspero, 1970 (thèse de
doctorat du 3e cycle, soutenue en 1964).
-Robert Escarpit
(dir.), Le Littéraire et le social : éléments pour une sociologie de la
littérature, Paris, Flammarion, 1970 [Nouvelle édition : Flammarion 1977].
-Joseph Gabel, Sociologie
de l'aliénation, Paris, PUF, 1970, 216 pages.
-Pierre Rolle, Introduction à la sociologie du travail,
Larousse, 1971.
-Manuel Castells, La Question urbaine, Maspero, 1972.
Lance « l’école de sociologie urbaine
marxiste française. » (Guy Burgel, Questions
urbaines, Éditions de l’Aube, 2017).
-Pierre Philippe
Rey, Les alliances de classes. Sur l'articulation des modes de
production. Suivi de Matérialisme historique et luttes de classes, Maspero
coll. Textes à l'appui no 77, Paris, 1973, 221 pages.
-Alvin W. Gouldner,
"Le marxisme et la théorie sociale", L'Homme et la société,
Année 1974, 31-32, pp. 73-89 : https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1974_num_31_1_1858
-Nicos
Poulantzas, Les Classes sociales dans le capitalisme aujourd'hui,
Paris, Éditions du Seuil, 1974.
-Christian Topalov, Les
promoteurs immobiliers : contribution à l’analyse de la production
capitaliste du logement en France, Paris, La Haye-Mouton, 1974.
-Michael Löwy, Dialectique
et révolution : essais de sociologie et d'histoire du marxisme, Paris,
éditions Anthropos, 1974.
-Manuel Castells, Luttes
urbaines et pouvoir politique, Paris, Maspero, 1975.
-Michael Löwy, Pour une sociologie des intellectuels révolutionnaires
: l'évolution politique de György Lukacs, 1909-1929, Paris, Presses
universitaires de France, Collection "Sociologie d'aujourd'hui", 1976
(thèse de doctorat d'État, soutenue à Paris V en 1975).
-Cornelius Castoriadis, L'institution
imaginaire de la société, Éditions du Seuil, coll Essais. Points, 1975, 538
pages.
-Pierre Bourdieu,
"Les modes de domination", Actes de la Recherche en Sciences
Sociales, Année 1976, 2-2-3, pp. 122-132.
-Robert Fossaert, La Société, tome I : Une théorie générale, 1977.
-Nicos
Poulantzas, L'État, le pouvoir, le socialisme,
Paris, PUF, 1978, 300 pages (rééd. Paris, Les Prairies Ordinaires, 2013, 387
pages).
-Michael Löwy, Marxisme
et romantisme révolutionnaire, Paris, Sycomore,
1979.
-Pierre Bourdieu, La
Distinction. Critique sociale du jugement, Les Éditions de Minuit, 2016
(1979 pour la première édition).
-Trinh Van Thao,
"compte rendu de Alain Guillerm, L'autogestion généralisée", Revue
française de sociologie, Année 1980, 21-1, pp. 135-138.
-Robert Fossaert, La Société, tome IV : Les Classes, 1980.
-Jean Lojkine, « Politique
urbaine et pouvoir local », Revue
française de sociologie, Année 1980, 21-4, pp. 633-651.
-Pierre Naville, Sociologie
d'aujourd'hui, 1981.
-Greg Marc Nielsen,
"Esquisse d’une sociologie critique au-delà de Lukács et
Goldmann", Études françaises, Volume 19, numéro 3
"Sociologies de la littérature", hiver 1983, pp. 83–92.
-Christian Topalov, Le
profit, la rente et la ville : éléments de théorie, Paris, Economica,
1984.
-Pierre Rolle, Bilan de la sociologie du travail, Tome
1, Travail et salariat, Presses Universitaires de Grenoble, 1988.
-Michael Löwy, Sociologie
d'aujourd'hui, 1988.
-Béatrix Le Wita, Ni
vue ni connue. Approche ethnographique de la culture bourgeoise, Éditions
de la Maison des sciences de l’homme, 1988.
-Michael Löwy &
Robert Sayre, Révolte et mélancolie. Le romantisme à contre-courant de
la modernité, Éditions Payot, 1992, 303 pages.
-Robert Castel, Les
métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat,
Folio-Gallimard, Paris, 2000 (1995 pour la première édition), 813 pages.
-Jean Baechler, Le Capitalisme, 2 vol, Col. Folio
Histoire, 1995.
-Luc Boltanski et Ève
Chiapello, Le Nouvel esprit du capitalisme, Paris Gallimard, coll.
Tel, 2011 (1999 pour la première édition), 971 pages.
-Michael Löwy, La Cage d'acier : Max Weber et le marxisme
wéberien, Paris, éditions Stock, coll. « Un ordre d'idées », 2013.
-Quentin Fondu, « Lucien
Goldmann, sociologue marxiste de la littérature », COnTEXTES [En ligne], 25 |
2019, mis en ligne le 03 octobre 2019, consulté le 09 octobre 2021. URL : http://journals.openedition.org/contextes/8413 ;
DOI : https://doi.org/10.4000/contextes.8413
-Pierre François et Claire
Lemercier, Sociologie historique du
capitalisme, La Découverte, 2021.
5 :
Anthropologie.
-Maurice Godelier, La notion de « mode de production
asiatique » et les schémas marxistes d'évolution des sociétés, Paris,
Centre d'études et de recherches marxistes, 1964.
-Maurice Godelier, Rationalité et irrationalité en économie,
Paris, Maspero, 1966 (réédité en 2 volumes en 1969).
-Emmanuel Terray, Le
Marxisme devant les sociétés « primitives ». Deux études, Paris, Éditions
Maspero, 1969.
-Pierre-Philippe
Rey, Colonialisme, néo-colonialisme et transition au capitalisme.
Exemple de la Comilog au Congo-Brazzaville, Paris, François Maspero, coll.
Économie et socialisme, 1971, 527 pages.
-Jean Copans, Critiques
et politiques de l'anthropologie, Paris, Éditions F. Maspero, « Dossiers
africains », 1974 + (éd. et présentation), Anthropologie et
impérialisme, Paris, F. Maspero, « Bibliothèque d'anthropologie », 1975.
-Marc Abelès, Anthropologie et marxisme, Complexe,
1976.
-Pierre-Philippe
Rey, Les concepts de l’anthropologie économique marxiste. Critique et
mise à l’épreuve, Thèse, Paris V, 1978, sous la direction de Louis-Vincent
Thomas.
-Alain Testart, Le communisme primitif : économie et
idéologie, Paris, Maison des Sciences de l'Homme, 1985, 549 pages.
-Maurice Godelier
(dir.), Transitions et subordinations au capitalisme, Paris,
Éditions de la Maison des Sciences de l'Homme, 1991.
-Romain Roszak, « Michel
Clouscard, critique de Lévi-Strauss », Cités, 2016/2 (N° 66), p.
151-168. DOI : 10.3917/cite.066.0151. URL : https://www.cairn.info/revue-cites-2016-2-page-151.htm
6 :
Droit.
-Claude Journes, Le
Marxisme contemporain en Grande-Bretagne, Thèse de doctorat Droit Public /
Science Politique, Faculté des Sciences Juridiques de Lyon, 1975: http://theses.univ-lyon2.fr/documents/lyon2/1975/journes_c#p=0&a=top
-Francine Demichel, André
Demichel et Marcel Piquemal, Pouvoir et libertés : essai de typologie
des libertés dans le capitalisme monopoliste d'État, Paris, Éditions
sociales, 1978, 318 pages.
-Alessandro Baratta,
"Remarques sur la fonction idéologique du pénitencier dans la reproduction
de l'inégalité sociale", Déviance et société, Année 1981, 5-2,
pp. 113-131 : https://www.persee.fr/doc/ds_0378-7931_1981_num_5_2_1076
-Alessandro Baratta,
"Conflit social et criminalité. Pour la critique de la théorie du conflit
en criminologie", Déviance et société, Année 1982, 6-1, pp.
1-22. https://www.persee.fr/doc/ds_0378-7931_1982_num_6_1_1101
7 :
Économie.
(1)
Philippe Aydalot, L'aménagement du territoire en France. Une tentative de bilan
(forumactif.org)
-Charles
Bettelheim, Problèmes théoriques et pratiques de la planification,
PUF, 1946.
-Gérard Dion, compte
rendu de BIGO, Pierre, « Marxisme et Humanisme » — Introduction à l'œuvre
économique de Karl Marx, Presses universitaires de France, 108, boulevard
St-Germain, Paris, 1953, 269 pages: https://www.erudit.org/en/journals/ri/1953-v8-n3-ri01199/1022952ar.pdf
-Arghiri Emmanuel, L'Échange
inégal, 1969.
-Gérard de Bernis,
"Les industries industrialisantes et les options algériennes", Revue
Tiers Monde, Année 1971, 47, pp. 545-563.
-Suzanne de Brunhoff, La politique monétaire. Un essai
d'interprétation marxiste, PUF, 1973.
-Michel Aglietta, Régulation
du mode de production capitaliste dans la longue période. Prenant exemple des
États-Unis (1870-1970), thèse d'économie, 1974.
-Michel Aglietta, Régulation
et crises du capitalisme, 1976.
-Alain Lipietz, Le
Capital et son espace, F. Maspero, Paris, 1977.
-Thierry Paquot, Nationalisation
: propriété et pouvoir : éléments pour une histoire de l'idéologie économiste
au sein du mouvement ouvrier français, thèse de doctorat en économie,
Lille, 1979.
-Pierre Souyri, "Le
marxisme de Paul Mattick", Annales, Année 1979, 34-4, pp.
884-888.
-Charles
Bettelheim, L’industrialisation de l'URSS dans les années 1930,
EHESS, 1982.
-Alain Lipietz, Mirages
et miracles. Problèmes de l'industrialisation dans le Tiers-Monde, La
Découverte, Paris, 1985.
-Christian Barrère
(Professeur d'économie à l'Université de Reims, directeur du Centre de
recherche OMI), "Marx et Schumpeter : deux personnages en quête d'une fin
(crises, limites et fin du capitalisme)", Cahiers d'Économie Politique,
Année 1985, 10-11, pp. 323-345.
-Arnaud Berhoud,
"Argent et désir d'argent chez Aristote et Marx", Cahiers
d'Économie Politique, Année 1987, 13, pp. 3-17.
-Christian Barrère, « Les
analyses marxistes de l'économie capitaliste », Actuel Marx, 1988/1
(n° 3), p. 24-41.
-Michel Beaud, "Nations,
mondialisation et capitalisme", in J.-P. Lehners, G. Schuller, J. Goedert,
Régions, nations, mondialisation. Aspects
politiques, économiques, culturels, Cahiers ISIS, Centre universitaire de
Luxembourg, fasc. V, 1996, p. 49-60.
-Jean Geronimo, Légitimité et rôle du parti communiste dans
la régulation du système économique soviétique, Thèse de Doctorat en
économie appliquée, 1998.
-Jean-Marie Harribey et Matthieu
Montalban (dir.), Pouvoir et crise du capital.
Marx penseur du XXIe siècle, Éditions Le Bord de l'eau, 2012.
-Jean-Marie Harribey, La richesse, la valeur et l'inestimable,
Fondements d'une critique socio-écologique de l'économie capitaliste, Les
Liens qui libèrent, 2013.
-Cédric
Durand,
Technoféodalisme. Critique de l'économie
numérique, Paris, Zones, septembre 2020.
8 :
Géographie.
-Pierre Georges, Géographie
sociale du monde, 1945.
-Paul Claval, Régions,
nations, grands espaces. Géographie générale des ensembles territoriaux, Marie-Thérèse
Genin, 1968.
1970 : Henri Lefebvre
fonde la revue Espaces et sociétés.
-Jean Suret-Canale, Afrique Noire : de la décolonisation aux
indépendances, Paris, Éditions Sociales, 1972.
-Henri Lefebvre, La
production de l'espace, Paris, Anthropos, 1974, 485 pages.
-Jacques Chevalier,
« Espace de vie ou espace vécu ? L'ambiguïté et les fondements de la
notion d'espace vécu », L'Espace
géographique, Année 1974, 3-1, p. 68.
-Félix Damette,
"Domination, espace et marxisme", L'Espace géographique,
Année 1976, 5-3, pp. 160-161.
-Paul Claval, « Le
Marxisme et l'espace », L'Espace
géographique, Année 1977, 6-3, pp.145-164.
-Paul Claval, « Quelques
réflexions complémentaires sur le marxisme et l'espace », L'Espace géographique, Année 1978, 7-4,
pp. 279-280.
-Paul Claval, Espace
et pouvoir, PUF, 1978.
-Cor Van Beuningen,
"Le marxisme et l'espace chez Paul Claval. Quelques réflexions critiques
pour une géographie marxiste", L'Espace géographique, Année
1979, 8-4, pp. 263-271.
« En 1979, la thèse de Franck Auriac
fait date en formalisant le système du vignoble languedocien (Système
économique et espace. Un exemple en Languedoc): son auteur semble alors "représentatif
de la géographique "théorique et quantitative" et par ailleurs
emblématique d'un effort pour concilier marxisme, systémisme et géographie"
[Orain, 2009, p.359]. » -Pascal Clerc (dir.), Géographies.
Épistémologies et histoire des savoirs sur l'espace, Armand Colin, coll. U,
2019 (2013 pour la première édition), 351 pages, p.128.
-Alain Reynaud, "Le
concept de classe socio-spatiale. La notion de région dans son contexte
social", Travaux de l'Institut de Géographie de Reims, Année
1979, 38, pp. 3-75.
-Claude Raffestin, Pour une géographie du pouvoir, Paris,
Librairies techniques, 1980.
-Hélène Bergues,
compte-rendu de Claude Raffestin, Pour une géographie du pouvoir,
in Population, Année 1981, 36-6, p. 1201.
-Alain Reynaud, Société, espace et justice, Paris, PUF,
1981.
-Paul Villeneuve,
Compte rendu de Claude Raffestin, Pour une géographie du pouvoir, Préface de R.
Brunet, Paris, Libraires techniques, 1980, 249 pages, in Cahiers de géographie du Québec, 26(68), 1982, 266–268.
https://doi.org/10.7202/021567ar
-Augustin Berque, « Point de vue sur le livre de Claude
Raffestin Pour une géographie du pouvoir », L'Espace géographique, Année 1983, 12-4, p. 309.
-Jean-Claude Boyer, Guy
Burgel & Jean-François Deneux, "Marxisme et géographie
urbaine", Villes en Parallèle, Année 1983, 7, pp. 6-19.
-Paul Claval,
"Marxisme et géographie urbaine : quelques réflexions", Villes
en Parallèle, Année 1983, 7, pp. 27-32.
-Claude Raffestin,
« Marxisme et géographie politique », Cahiers de géographie du Québec, 29(77), 1985, 271–281.
https://doi.org/10.7202/021723ar
-Raymond Guglielmo,
« Localisations industrielles et bassins d’emploi », Espace Populations Sociétés, année 1985,
2, pp.375-394.
-Paul Claval, « Le
néo-marxisme et l'espace », L'Espace
géographique, Année 1987, 16-3, pp.161-166.
-Paul Claval, « Marxism
and space », L'Espace géographique,
Année 1993, H-S, pp. 73-96.
-Joël Pailhé,
« Références marxistes, empreintes marxiennes, géographie
française », Géocarrefour [En ligne], Vol.
78/1 | 2003, mis en ligne le 29 mai 2007, consulté le 19 mai 2021.
URL : http://journals.openedition.org/geocarrefour/102 ; DOI :
https://doi.org/10.4000/geocarrefour.102
-Christian Barrère, « Le
dualisme des ordres de la modernité », Géographie, économie, société,
2004/3 (Vol. 6), p. 243-263.
-Guy Di Méo, "Pierre George, géographe des
sociétés humaines", in « Pierre George (1909-2006) : un géographe témoin
de son temps. Hommage des Annales de Géographie », Annales de
géographie, 2008/1 (n° 659), p. 3-31. DOI : 10.3917/ag.659.0003. URL
: https://www.cairn.info/revue-annales-de-geographie-2008-1-page-3.htm: « On ne rencontre pas, à
proprement parler, de phraséologie ou de jargon marxiste dans l’œuvre de Pierre
George, mais sa manière de raisonner, d’utiliser les faits sociaux en
géographie, de définir les objets et d’expliquer les situations géographiques,
témoigne, à notre sens, d’une indéniable influence de l’œuvre de Marx sur sa
propre pensée : l’une de celles qui firent la géographie française du XXe
siècle. »
-Cecile Gintrac, «
Géographie critique, géographie radicale : Comment nommer la géographie engagée
? », Carnets de géographes [En ligne], 4 | 2012, mis en ligne
le 01 septembre 2012, consulté le 20 février 2021. URL : http://journals.openedition.org/cdg/1241 ;
DOI : https://doi.org/10.4000/cdg.1241
9 :
Psychologie.
-Simon Ligier, L'adulte
des milieux ouvriers. Essai de psychologie sociale, tome 1, Paris, Les
Éditions ouvrières, 1951, 586 pages.
-Joseph Gabel, La Fausse Conscience : essai sur la
réification, issue d’une thèse d’Etat, 1962.
-Lucien Sève, Marxisme
et théorie de la personnalité, Paris, Éditions sociales, 1969 (5e édition
1981, avec les postfaces à la 2e édition [1972] et à la 3e [1973]; traduit en
vingt langues).
-Constantin Sinelnikoff,
"Situation idéologique de Wilhelm Reich", L'Homme et la
société, Année 1969, 11, pp.59-67.
-Constantin Sinelnikoff,
"Situation idéologique de Wilhelm Reich (suite)", L'Homme et
la société, Année 1969, 13, pp. 195-213.
-Jean-Michel Palmier, Wilhelm Reich. Essai sur la naissance du
freudo-marxisme, Paris, UGE, coll. "10/18", 1969.
-Henri Wallon, Écrits
de 1926 à 1961 - Psychologie et dialectique, Messidor, 1990.
-Jean-Michel Palmier, Wilhelm
Reich, la révolution sexuelle entre Marx et Freud, Paris, l’Esprit du
temps, 2013.
-Lucien Sève, « Où est
Marx dans l’œuvre et la pensée de Vygotski », intervention au Séminaire
international Vygotski, 2018.
-Marxisme(s),
psychologie(s) et orientation en France au XXe siècle. Journée d’études du 20
novembre 2020 à l’INETOP 41 rue Gay-Lussac 75005 PARIS organisée par le Groupe
de recherches sur l’évolution de l’orientation.
10 :
Philosophie.
« Mesure-t-on que
pas une fois Marx n’a figuré au programme de l’agrégation de philosophie en
France, quand ce fut le cas de Nietzsche à plusieurs reprises ? » -Aymeric
Monville, préface à György Lukács, La Destruction de la raison :
Nietzsche, Paris, Delga, 2006 (extrait de Die Zerstörung der
Vernunft, 1954 pour la première édition allemande), 217 pages.
-Georges Sorel, D’Aristote
à Marx (L’Ancienne et la nouvelle métaphysique), 1re éd. en articles, 1894
; nouvelle édition : Paris, Marcel Rivière, 1935.
-Raymond Aron, Introduction
à la philosophie de l'histoire. Essai sur les limites de l'objectivité
historique, Gallimard, 1986 (1938 pour la première édition), 521 pages.
-Henri Lefebvre, Le
Matérialisme dialectique, Paris, Presses universitaires de France, 1940.
-Jean Hyppolite, Genèse
et structure de la « Phénoménologie de l'esprit » de Hegel,
1946.
-Alexandre Kojève, Introduction
à la lecture de Hegel. Leçons sur la Phénoménologie de l'esprit professées
de 1933 à 1939 à l'École des Hautes Études, réunies et publiées par Raymond
Queneau, Paris, Tel. Gallimard, 1947, 706 pages.
-Jean Hyppolite, Introduction
à la philosophie de l'histoire de Hegel, 1948.
-Jean Lacroix, Marxisme, existentialisme, personnalisme.
Présence de l'éternité dans le temps, PUF, 1949, 124 pages ; 7e édition,
1971.
-Martial Gueroult, Descartes selon l'ordre des raisons,
Paris : Aubier, 1953 : « Gueroult, ayant justement constaté qu’il
n’était pas d’emblée systématique, entreprit de systématiser Descartes. Cette
ambition fichtéenne, Gueroult l'a réalisée beaucoup mieux sur le cas de Spinoza
dont au moins l'Éthique (1677) se voulait un exemple. Mais
Descartes résiste à cette lecture, et Gueroult en a fermé ou distordu
l'interprétation… Son Descartes selon l'ordre des raisons (1953) a
triomphé un temps, parce qu'il répondait à l'attente du public de
l'époque, entre scientisme latent, post-marxisme et structuralisme, mais
aucune de ses thèses n'a nourri ou relancé les recherches des historiens de la
philosophie. » -Jean-Luc Marion : « Les lectures de Descartes par les
grands philosophes sont souvent biaisées », Entretien avec Matthieu Giroux,
04/09/2021 : https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/jean-luc-marion-les-lectures-de-descartes-par-les-grands-philosophes-sont-souvent-biaisees
-Henri-Irénée
Marrou, De la connaissance historique, Éditions du Seuil, coll.
Points, 1954, 318 pages.
-Jean Hyppolite, Études
sur Marx et Hegel, 1955.
-Maurice
Merleau-Ponty, Les Aventures de la dialectique, Gallimard, 1955.
-Jean-Paul Sartre, Questions de méthode, 1957.
-François Châtelet, Logos
et praxis : recherches sur la signification théorique du marxisme,
Paris, SEDES, 1962 ; 2e éd.
1972.
-Lucien Goldmann, Marxisme
et structuralisme, Paris, Payot, 1964 ; 1967.
-Louis Althusser et
all, Lire le Capital, Maspero, coll. « Théorie », 2 volumes, 1965.
-Julien Freund, L’Essence
du politique, Dalloz, 2004 (1965 pour la première édition), 867 pages.
-Jacques D’Hondt, Hegel.
Philosophe de l’Histoire Vivante, PUF, 1966, 495 pages.
-Maurice Merleau-Ponty, Sens et Non-Sens, Paris, Nagel, 1966.
-Pierre Naville, « De
l'aliénation à la jouissance », L'Homme
et la société, Année 1967, 3, pp. 69-81.
-Jacques D’Hondt, Hegel
en son Temps. (Berlin, 1818-1831), Éditions sociales, 1968, 300 pages.
-François Châtelet, Hegel, Le Seuil, 1968.
-Jean-Michel Palmier, Hegel, Classiques du XXe siècle, Paris, Editions universitaires,
1968.
-Bernard Bourgeois, La Pensée Politique de Hegel, PUF, 1969, 149 pages.
-Ginette Dreyfus, « La méthode structurale et
le Spinoza de M. Gueroult », L'Âge de la science, vol. LI, n°3,
Juillet-Septembre 1969, pp. 240-275.
-Alexandre Matheron, Individu et
communauté chez Spinoza, Les Éditions de Minuit, Coll. "Le sens
commun", 1988 (1969 pour la première édition), 645 pages.
-Gérard Granel, « L’ontologie
marxiste de 1844 et la question de la “coupure” », in L’endurance de la pensée, Plon, 1969, republié aux Éditions T.E.R
sous le titre Incipit Marx.
-Lucien Goldmann, Marxisme
et sciences humaines, Paris, Gallimard, 1970.
-Eric Weil, Hegel
et l’Etat - Cinq conférences, suivi de Marx et la philosophie du
droit, Vrin, 1970, 115 pages.
-Herbert Marcuse,
"Marxisme et liberté", L'Homme et la société, Année 1971,
19, pp. 3-8 : https://www.persee.fr/doc/homso_0018-4306_1971_num_19_1_1374
-Olivier Revault
D'Allonnes, "La création artistique et les promesses de la
liberté", Raison présente, Année 1972, 24, pp. 65-72,
pp.69-72.
- Jacques
D’Hondt, De Hegel à Marx, PUF, 1972.
-Olivier Revault
d'Allonnes et all, "Histoire de l'art et marxisme", Raison
présente, Année 1973, 26, pp. 43-67.
-Lucien Goldmann, Lukács et Heidegger, Paris, Denoël, coll.
« Médiations », 1973, 182 pages.
-Louis Althusser, Philosophie et philosophie spontanée des
savants, Maspero, 1974, 162 pages.
-Olivier Revault
d'Allonnes, Esthétique et marxisme, Paris,
Union générale d'éditions, Series: 10/18, 1974.
-Michel Clouscard, L'Etre
et le Code. Le procès de production d'un ensemble précapitaliste,
L'Harmattan, Logiques sociales, 2003 (1973 pour sa première édition), 595
pages.
-Georges Labica, Le
Statut marxiste de la philosophie, Bruxelles, éd. Complexe ; Paris, Presses
universitaires de France, « Dialectique », 1976.
-Adolfo Sanchez-Vasquez,
"La philosophie de la praxis comme nouvelle pratique de la
philosophie", L'Homme et la société, Année 1977, 43-44, pp.
141-149.
-Paul-Laurent
Assoun, Marx et la répétition historique, PUF 1976, coll. «
Quadrige », février 1999.
-Predrag Matvejevitch,
"Marxisme, esthétique, critique...", L'Homme et la société,
Année 1977, 43-44, pp. 171-178.
-Adolfo Sanchez-Vasquez,
"La philosophie de la praxis comme nouvelle pratique de la philosophie", L'Homme
et la société, Année 1977, 43-44, pp. 141-149.
-Maximilien Rubel, « Marx
à la rencontre de Spinoza, » in Cahiers
Spinoza, n°1, été 1977, p. 7-28 : « Il avait choisi pour thème —
probablement sous l’impulsion de son ami du moment Bruno Bauer, dozent en
théologie à l’université de Bonn — la philosophie épicurienne, comme en
témoignent les sept cahiers d’un travail préparatoire entrepris en vue de la
thèse de doctorat. Il pensait la soutenir à l’université de Berlin et devait
donc se préparer à l’examen oral qui se passait sous la forme d’un « colloque »
d’un quart d’heure environ. De Bonn, Bruno Bauer l’informait des démarches et
formalités auxquelles il fallait se soumettre. « J’ai entendu dire (…), que
l’examen tourne principalement et régulièrement autour d’Aristote, de Spinoza
et de Leibniz, un point c’est tout. Dépêche-toi ! ».
Les cahiers consacrés à
Épicure datent du semestre d’hiver 1838-1839 et du semestre d’été 1839. Les
références directes à Spinoza y sont rares, mais il ne serait pas difficile de
démontrer que l’étudiant plus épris de philosophie que de science juridique
n’ignorait pas l’enseignement du penseur, tailleur d’instruments d’optique, à
qui Heinrich Heine avait rendu cet hommage: « Tous nos philosophes contemporains
regardent, sans le savoir peut-être, à travers les lunettes que Baruch Spinoza
a polies. ». »
-Pierre Macherey, Hegel
ou Spinoza, Maspero, 1979 (rééd. La Découverte, 2007).
-Lucien Sève, Une Introduction à la Philosophie Marxiste,
Éditions sociales, 1980, 716 pages.
-Jean Granier, Penser la praxis, PUF, 1980.
-Jacques d’Hondt, Hegel
et l’hégélianisme, Paris, PUF, 1991 (1982 pour la première édition), 127
pages.
-Jean Hyppolite, Introduction
à la philosophie de l’histoire de Hegel, Seuil, 1983, 125 pages.
-Rainer Rochlitz, Le Jeune Lukács : 1911-1916 : théorie de la
forme et philosophie de l'histoire, Paris, Payot, 1983, 380 pages.
-André Tosel, Spinoza ou le crépuscule de la Servitude :
essai sur le Traité Théologico-Politique, Aubier, 1984.
-Jacques de Monléon, Marx et Aristote, perspectives sur l'homme,
coll. réfléchir, FAC éditions, Paris, 1984, 167 pages.
-Étienne Balibar, Spinoza
et la politique, PUF, 1985, rééd. 2011.
-Jean-Marc Lachaud, Marxisme et philosophie de l'art, Paris,
Éditions Anthropos, 1985.
-Olivier Bloch, Le
matérialisme, PUF, 1985, 128 pages.
-Bernard Bourgeois, Le
Droit Naturel de Hegel. Commentaire, Vrin, 1986, 667 pages.
-Solange Mercier-Josa, Retour sur le Jeune Marx, Meridiens
Klincksieck, 1986, 201 pages.
-Antoine Max,
compte-rendu de « Gérard Benbussan,
Moses Hess, la philosophie, le socialisme (1836-1845) », Raison
présente, Année 1986, 78 pp. 154-155 : « Partout cité dans les bibliographies de Marx, quoique totalement
méconnu. »
-Louis Brunet, Compte
rendu de [MONLÉON, Jacques de, Marx et Aristote : perspectives sur l’homme], Laval
théologique et philosophique, 1987, 43(1), 113–114.
https://doi.org/10.7202/400285a
-Georges Labica, Karl
Marx ; Les « Thèses sur Feuerbach », Paris, Presses universitaires de
France, 1987.
-Yvon Quiniou, Problèmes
du matérialisme, Méridiens-Klincksieck, 1987.
-Tony Andréani, De
la société à l’histoire, t. 1. Les concepts communs à toute société,
Éditions Méridiens Klincksieck, 1989 ; t. 2. Les concepts transhistoriques. Les
modes de production, Éditions Méridiens Klincksieck, 1989.
-Myriam Bienenstock, Politique du Jeune Hegel. Iéna 1801-1806,
PUF, 1992, 279 pages.
-Rainer Rochlitz, Le désenchantement de l'art : la philosophie
de Walter Benjamin, Paris, Gallimard, 1992, 348 pages.
-Pierre Macherey, Avec
Spinoza (Études sur la doctrine et l’histoire du spinozisme), PUF, 1992.
-Michel Vadée, Marx penseur du possible, Klincksieck,
1992.
-Étienne Balibar, La
philosophie de Marx, La Découverte, 1993 ; nouvelle édition revue et augmentée,
La Découverte, 2014.
-Yvon Quiniou, Nietzsche
ou l'impossible immoralisme (thèse de philosophie), Kimé, 1993.
-André Tosel, Du
matérialisme de Spinoza, Kimé, 1994, 215 pages.
-Pierre Macherey, Introduction
à l’Éthique de Spinoza (5 volumes), PUF, 1994-1998.
-Emmanuel Renault, Marx et l’idée de critique, Presses universitaires de France, 1995.
-Jacques Bidet, John
Rawls et la théorie de la justice, avec la collaboration d'Annie
Bidet-Mordrel, Paris, PUF, « Actuel Marx confrontation », 1995, 140 pages.
-Isabelle Garo, Reflet et représentation dans la pensée de
Marx, Paris-I, janvier 1996, thèse non publiée.
-Claude Blanchard, Matérialisme et théorie de la connaissance.
Essai sur le rapport de la philosophie à l'idéologie, Ellipses, 1996.
-Lucien Sève, « Althusser
et la dialectique », dans Althusser philosophe, sous la direction
de Pierre Raymond, Paris, Actuel Marx/PUF, 1997, p. 105-136.
-Miguel Abensour, La
Démocratie contre l'État. Marx et le mouvement machiavélien, PUF, 1997, 115
pages.
-Jacques Bidet, Théorie
générale : théorie du droit, de l'économie et de la politique, Paris,
Presses Universitaires de France, « Actuel Marx confrontation », 1999, 504
pages.
-Solange Mercier-Josa, Entre Hegel et Marx. Points cruciaux de la
philosophie hégélienne du droit, L’Harmattan, 1999, 302 pages.
-Eustache
Kouvelakis, L'Introduction à la Critique de la philosophie du droit de
Hegel de Karl Marx, Ellipses, 2000, 62 pages.
-Denis Collin, La théorie de la connaissance chez Marx,
L’Harmattan, 2000.
-Alexis Philonenko, Commentaire
de la Phénoménologie de l'esprit de Hegel, Vrin, 2015 (2001 pour la
première édition).
-Gwendoline Jarczy, Au confluent de la mort. L'universel et le
singulier dans la philosophie de Hegel, Ellipses, 2002, 243 pages.
-Yvon Quiniou, Etudes
matérialistes sur la morale, Kimé, 2002.
-Jacques Guilhaumou,
« Eustache Kouvélakis, Philosophie et Révolution de Kant à Marx »,
compte-rendu dans Annales historiques de
la Révolution française, Année 2003, 333, pp. 175-177.
-Jacques Bidet, Explication
et reconstruction du « Capital », Paris, Presses Universitaires de
France, « Actuel Marx Confrontation, » Série Philosophie », 2004, 320 pages.
-Lucien Sève, Penser avec Marx aujourd'hui – t. 1, Marx et
nous, La Dispute, 2004.
-Jean-Jacques Lecercle, Une philosophie marxiste du langage, Presses Universitaires de
France, « Actuel Marx Confrontations », 2004, 216 pages.
-Fabien Tarby, Matérialismes
d'aujourd'hui. De Deleuze à Badiou, L'Harmattan, 2005, 176 pages.
-Emmanuel Renault
(dir.), Lire les Manuscrits de 1844, PUF, coll. "Actuel Marx
confrontations", 2006, 152 pages.
-Yvon Quiniou, Idées reçues, Le Cavalier bleu, 2007.
-Stéphane Haber, L'Aliénation.
Vie sociale et expérience de la dépossession, PUF, coll. "Actuel Marx
Confrontation", 2007.
-Lucien Sève, Penser avec Marx aujourd’hui, t.2, « L'homme
», La Dispute, 2008.
-Pierre Macherey, Marx 1845 – Les « Thèses » sur Feuerbach,
Amsterdam, 2008.
-Sylvain Sangla, Politique et espace chez Henri Lefebvre,
thèse de philosophie sous la direction de Jean-Louis Déotte, Soutenue en 2010 à
Paris 8 .
-Yvon Quiniou, L'homme
selon Marx. Pour une anthropologie matérialiste, Kimé, 2011.
-Stéphane Haber, Penser
le néocapitalisme. Vie, capital et aliénation, Les Prairies Ordinaires,
2013.
-Frédéric Lordon, La
Société des affects. Pour un structuralisme des passions, Éditions du
Seuil, coll. L'ordre philosophique, 2013, 284 pages.
-Louis
Althusser, Être marxiste en philosophie, PUF, 2015.
-Annick Jaulin, « Marx
lecteur d’Aristote », Les Études philosophiques, 2016/1 (N° 116),
p. 105-122. DOI : 10.3917/leph.161.0105. URL : https://www.cairn.info/revue-les-etudes-philosophiques-2016-1-page-105.htm
-Yvon Quiniou, Misère
de la philosophie contemporaine, au regard du matérialisme. Heidegger, Husserl,
Foucault, Deleuze, L'Harmattan, 2016, 258 pages.
-Alexis Cukier, Travail
vivant et théorie critique. Affects, pouvoir et critique du travail, PUF,
2017.
-Étienne Balibar, Spinoza
politique. Le transindividuel, PUF, 2018.
-Jacques de Monléon, L’homme selon Marx, Éditions du Cerf, 2018.
-Pierre-François Moreau,
Matteo Vincenzo d’Alfonso (dir.), Phénoménologie et marxisme.
Perspectives historiques et legs théoriques, Lyon, ENS Éditions, coll. « La
croisée des chemins », 2021, 264 pages.
11 : Démographie.
-Guy Meublat, « Au sujet
de la théorie marxiste de la population, un débat entre Rosa Luxemburg et Otto
Bauer », Population, 1975/1 (Vol. 30), p. 197-219.
12 :
Science politique.
-Georges Lavau, À quoi sert le Parti communiste français ?,
Fayard, 1968, 1981.
-René Mouriaux, Pertinence du marxisme pour une étude du
syndicalisme et du salariat en France, thèse pour le doctorat d’Etat de
science politique, 1985.
-Maurice Barbier, La
pensée politique de Karl Marx, Paris, L'Harmattan, 1992, 447 pages.
-Henri Maler, Congédier
l'utopie ? L'utopie selon Karl Marx, L'Harmattan, 1994. Issu d'une thèse de
Science Politique sous la direction de Jean-Marie Vincent.
13 :
Ouvrages et articles généraux ou spécialisés sur le marxisme.
-Henri Lefebvre, Le
Marxisme, Presses universitaires de France, collection Que sais-je ?, 1948.
-Jean-Yves Calvez, La Pensée de Karl Marx. Paris, Editions du Seuil, 1956, 644 pages.
-H. Lefebvre, Pour connaître la pensée de Marx,
Bordas, 1956.
-M. Rubel, Karl Marx, essai de biographie
intellectuelle, Rivière, 1957.
-Henri Desroche, compte
rendu de J.-Y. Calvez, La Pensée de Karl Marx, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses, Année 1958, 38-1,
pp. 68-75.
-Henri Lefebvre, Problèmes
actuels du marxisme, Paris, Presses universitaires de France, 1958.
-Henri Lefebvre, Marx,
Paris, Presses universitaires de France, 1964.
-André Piettre, Marx et marxisme, Presses universitaires
de France, 1966.
-Kostas Papaïoannou, L'Idéologie froide : essai sur le
dépérissement du marxisme, Paris, Jean-Jacques Pauvert, 1967, 156 pages.
-Jean-Michel Palmier, Présentation d'Herbert Marcuse, Paris,
UGE, coll. "10/18", 1969.
-Jean-Michel Palmier, Sur Marcuse, Coll 10/18, Paris, Union
Générale d'Editions. 1969, 183 pages.
-F. Bon et M.A. Burnier, Classe
ouvrière et révolution », Éditions du Seuil, coll. politique [1971 ?]
-Yvon Bourdet, « Rosa
Luxemburg et le marxisme anti-autoritaire », L'Homme et la société, Année 1972, 24-25, pp. 249-263.
-Yvon Bourdet, « Le
marxisme anti-autoritaire de Rosa Luxemburg - La « spontanéité » des masses et
la « direction » du parti. », Autogestions,
Année 1976, 35-36, pp. 39-69.
-Georges Labica, Le
Marxisme d’aujourd'hui, textes choisis et présentés, Paris, Presses
universitaires de France, « Dossiers Logos » 1973.
-Jean-Jacques Goblot, Matérialisme historique et histoire des
civilisations (Éditions sociales, 1973). Repris dans J.-J.Goblot, Essais de critique marxiste – Histoire,
esthétique, politique, La Dispute, 2011.
-François Marmor, Le maoïsme. Philosophie et politique,
PUF, 1976, 132 pages.
-M. Henry, Marx, Gallimard, 1976.
-Jean-Marie
Vincent, La théorie critique de l'École de Francfort, Paris,
Galilée, 1976.
-J. Ellenstein, Marx, sa vie, son œuvre, Fayard, 1981.
-Georges Sorel, La
Décomposition du marxisme et autres essais, anthologie établie par Th.
Paquot, Paris, PUF, 1982.
-Georges Labica &
Gérard Bensussan (dir.), Dictionnaire critique du marxisme, Paris,
Presses universitaires de France, 1982 ; 3e éd., 1999.
-Évelyne Pisier-Kouchner
(ed), Les interprétations du stalinisme,
Paris, PUF, 1983.
-Kostas Papaioannou, De Marx et du marxisme, Paris,
Gallimard, 1983.
-G. Labica, 1883-1983 : L'œuvre de Marx, un siècle après,
PUF, Paris, 1985.
-Jacques Bidet, Que faire du « Capital » ? : Matériaux pour une refondation,
Paris, Klincksieck, 1985, 300 p. ; 2e éd., Presses Universitaires de France, «
Actuel Marx confrontation. Série Philosophie », 2000.
-P. Loraux, Les sous-main de Marx, Hachette, Paris,
1986.
-Paul-Laurent
Assoun, L'École de Francfort, Paris, PUF, 1987, 1990.
-Jean Baudouin, Mort ou déclin du marxisme, Paris,
Montchrestien, 1991.
-René Mouriaux,
compte-rendu de Jean Baudouin, Mort ou
déclin du marxisme, Paris, Montchrestien, 1991, in Politix. Revue des sciences sociales du politique, Année 1992, 18,
pp.184-185 : « La suprématie
intellectuelle du marxisme […] en France, après la Libération, réclame un
inventaire plus précis : est-elle aussi établie en économie qu’en
sociologie, en droit qu’en histoire, en lettres qu’en philosophie ? »
(p.185)
-André Tosel
(dir.), Modernité de Gramsci ?, Actes du colloque franco-italien de
Besançon, 23-25 novembre 1989, Paris, Annales Littéraires, diffusion Belles
Lettres, 1992.
-Georges Labica
(dir.), Friedrich Engels, savant et révolutionnaire, actes du
colloque international de Nanterre, 17-21 octobre 1995, organisé par le Centre
de philosophie politique, économique et sociale du CNRS, publié par Mireille
Delbraccio, Paris, PUF, « Actuel Marx confrontation », 1997.
-Christophe Bourseiller, Les
Maoïstes : La Folle Histoire des gardes rouges français, 1996.
-Congrès Marx international : Cent ans de marxisme, bilan critique et
prospectives, actes du colloque, Paris, 27-30 septembre 1995, PUF, 1996.
-Jacques Bidet, Dictionnaire
Marx contemporain, avec Eustache Kouvélakis, Paris, Presses universitaires
de France, « Actuel Marx confrontation », 2001, 600 pages.
-André
Tosel, Le marxisme
au 20e siècle, Paris,
Syllepse, 2009.
-René Mouriaux, La dialectique d’Héraclite à Marx,
Paris, Syllepse, avril 2010.
-Frédéric Lordon, Capitalisme,
désir et servitude. Marx et Spinoza, Paris, La Fabrique, 2010, 213 pages.
-David Muhlmann, Réconcilier marxisme et démocratie, Editions
du Seuil, 2010.
-Philippe Bayer, Le Dernier-Marx, critique radicale de la
valeur travail. Matériaux pour une refondation du marxisme, L’Harmattan,
2014, 238 pages.
-Fabien Tarrit, Le
marxisme analytique, Éditions Syllepse, 2014, 142 pages.
-Emmanuel Renault, Vocabulaire de Marx, Paris, Ellipses,
2015.
-Nicos Foufas, Marx et la Grèce antique. La lutte des
classes dans l’Antiquité, L’Harmattan, 2016, 160 pages.
-Florian Gulli &
Jean Quétier, Découvrir Marx, Les
éditions sociales, 2020.
14 :
Théologie.
-P. Teilhard de Chardin, L’Avenir de l’Homme, Paris, Seuil, 1959,
p.242 : « [Le marxiste et le
chrétien] éprouvent l’un pour l’autre, d’homme à homme, une sympathie de fond,
-non pas simple sympathie sentimentale-, mais sympathie basée sur l’évidence
obscure qu’ils voyagent de conserve, et qu’ils finiront, d’une manière ou de
l’autre, malgré tout conflit de formules, par se retrouver, tous les deux, sur
un même sommet. »
-G. Charbonnier,
compte-rendu de « A la recherche d'une théologie de la violence, Préface
de Fr. Albert Plé, articles de A. Dumas, Casamayor, L. Beirnaert, P. Dabezies,
P. Lecocq, P. Blanquart, 1968 », dans Revue
d'Histoire et de Philosophie religieuses, Année 1971, 51-2, pp. 235-236.
-J. Duquesne, La Gauche du Christ, Paris, Grasset,
1972, p.199 : « Marx a jeté le
soupçon sur le christianisme. Mais les catholiques révolutionnaires hésitent à
lui rendre la pareille et à le soupçonner à son tour. Le débat, pourtant,
pourrait être fécond. »
-René Coste, « Les
chrétiens et l'analyse marxiste », Revue
Théologique de Louvain, Année 1973, 4-1, pp.20-38.
Autre :
-Jules Monnorot, Démarxiser l’Université (1970).
-Daniel Mothé,
compte-rendu de « F. Bon et M.A. Burnier, Classe ouvrière et révolution »,
Esprit, avril-mai 1972 : « Les auteurs se gardent bien de rejeter la
conception révolutionnaire du marxisme, et, dans la dernière partie, tentent
modestement de chercher ces nouvelles couches révolutionnaires […] La pollution
industriel, la libération sexuelle, l’art contestataire sont peu à peu absorbés
dans le circuit commercial et culturel […] Il est difficile, intellectuellement
du moins, d’être marxiste en 1972, même si c’est très à la mode. »
-Michel Beaud, Le Basculement du monde. De la Terre, des
hommes et du capitalisme, La Découverte, Paris, 1997. Nouvelle édition
Poche/La Découverte, avec une Postface « Sur la nécessité d'une stratégie pour
un monde humain », janvier 2000.
Le marxisme a
donc trouvé refuge dans quelques petites maisons d’édition artisanales, sauvées
par les coûts devenus infimes de la composition et de l’impression par les
techniques actuelles. Je citerai par exemple des maisons d’édition issues des
anciennes Editions sociales (les éditions du parti communiste), comme La
dispute ou Le temps des cerises, d’autres plutôt issues des courants
trotskystes, comme les éditions Syllepse (qui éditent en particulier les notes
de la Fondation Copernic), et d’autres hors de tout patronage, mais à tonalité
anti-capitaliste comme les éditions Agone, les éditions du Félin, les éditions
de L’atelier etc. On trouve aussi un grand nombre d’ouvrages se référant
au marxisme aux Editions L’Harmattan, une entreprise originale
qui sauve d’innombrables recherches du silence en les éditant avec peu de
moyens (plusieurs milliers de titres par an). Le problème de ces maisons
d’édition est celui de la diffusion, accaparée par quelques réseaux sous la
coupe des grands éditeurs. Je signalerai quand même une exception : les Presses
Universitaires de France (qui sont en fait un éditeur privé) ont conservé un
petit département qui édite des ouvrages marxistes dans la collection Actuel
Marx Confrontation.
En ce qui concerne les revues la situation est bien meilleure.
Revues historiques, théoriques ou politico-culturelles contemporaines: Cahiers
d'histoire. Revue d'histoire critique ; Actuel Marx ; La
Pensée ; Recherches Internationales ; Issues ; L’homme
et la société ; Utopie critique ; Critique
communiste ; Contretemps ; d’autres ont un rapport
plus distant: Mouvements, Multitudes, Les
Cahiers d’histoire.
Plus la revue Période.
Une liste impressionnante. Bien entendu, dans une bibliographie de ce genre, on est surtout sensible aux absences. J’aurais ajouté, pour ma part (et dans les limites de mes très modestes connaissances en la matière) la Critique de la raison dialectique de Sartre, et au moins deux ou trois ouvrages de Jacques Ellul, qui avait quand même une formation marxiste très poussée, par exemple Métamorphose du bourgeois, Autopsie de la révolution, De la révolution aux révoltes, Changer de révolution : L’inéluctable prolétariat, etc.
RépondreSupprimerVous avez l'œil, cher Laconique. En effet j'ai oublié Sartre ; c'est que j'ai une certain aversion à son endroit...
SupprimerJ'avais lu De la révolution aux révoltes d'Ellul, mais ça ne m'avait pas fait bonne impression. Et puis ce sont des essais, ça ne rentre pas dans la littérature scientifique.